Avoir le mal de mer en ski, c'est possible
Avez-vous déjà eu des vertiges, des nausées, une perte d'équilibre ou même des vomissements après une journée sur les pentes enneigées? On ne parle pas d'après-ski ici, mais bien de la journée de ski en soi. Peut-être avez-vous ressenti le mal de ski, aussi appelé la cinétose du skieur.
Confondre le ciel et le sol
Cette sensation de malaise est plus probable quand la journée est particulièrement enneigée ou par jours de brouillard. Dans ces conditions, on a plus de difficulté à distinguer le ciel du sol enneigé. On peut alors perdre nos repères lors de ce qu’on appelle un jour blanc.
Conflit entre la tête et le cœur
Ce manque de visibilité provoque une contradiction entre la perception visuelle et les informations transmises à l’oreille interne. Nos yeux envoient une information qui contredit celle que notre corps ressent. Par exemple, si on est penché pour exécuter un virage, nos yeux, ne voyant pas la ligne d'horizon, transmettent l'information qu'on est debout, tandis que selon notre corps, nous sommes sur le point de tomber. Notre corps déclenche alors les symptômes d’un mal de ski.
De la neige mouvante
Ces symptômes sont identiques au mal des transports ou au mal de mer. On peut avoir l'impression que la piste bouge sous nos skis, que la montagne bouge ou ressentir une sensation de malaise, des nausées, des vertiges et même des vomissements.
Les myopes sont plus sensibles
Une étude confirme que les personnes plus vulnérables sont celles qui ont peur de la vitesse, mais aussi celles qui souffrent de myopie, d'astigmatisme ou qui ont une déformation de la cornée. Un changement d’altitude trop rapide peut être un déclencheur, mais c’est une réalité moins importante au Québec qu’en Europe ou dans les Rocheuses. Par contre, si vous portez vos bottes de skis trop serrées, elles peuvent également être en cause en diminuant la sensation de vos pieds.
Quoi faire quand cela se manifeste?
Fixer du regard un point comme un arbre peut soulager les symptômes, mais si ça persiste, il est conseillé de reporter votre sortie. On peut aussi simplement éviter de chausser nos skis pendant les jours de brouillard ou lorsque la visibilité est mauvaise. Heureusement, quand le mal de ski survient, il est plus gênant que grave. Il peut cependant augmenter le risque de chute.
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