Vous connaissez le vélo de montagne… mais l’avez-vous déjà essayé?
Si vous êtes comme moi, que vous aimez les sensations fortes, je vous invite à profiter des derniers sprints de la saison pour vous initier à votre tour au vélo de montagne.
Beaucoup plus complexe, intense et divertissant qu’il ne paraît l’être, le vélo de montagne mérite une attention particulière. J’ai redécouvert ce sport cet été après douze ans d’abstinence et je dois avouer que j’avais complètement sous-estimé cette discipline. Il s’agit à la fois d’un sport de vitesse, de contrôle, d’agilité et d’adrénaline.
Alors, si vous êtes comme moi, que vous aimez les sensations fortes, je vous invite à profiter des derniers sprints de la saison pour vous initier à votre tour au vélo de montagne. La plupart des stations ou parcs ferment leurs sentiers à la mi-octobre. C’est le cas de Bromont, montagne d’expériences où j’ai eu la chance de m’initier à ce sport à nouveau. La montagne accueille les cyclistes jusqu’au 14 octobre et propose 31 pistes offrant plusieurs possibilités, incluant un parcours d’initiation.
LE SAVIEZ-VOUS?
Tout d’abord, le mot « vélo » est une apocope de vélocipède, un appareil breveté dans les années 1800 reprenant les apparences de la draisienne, considérée comme l’ancêtre du vélo.
Il a fallu attendre près d’un siècle et demi pour voir apparaître les tout premiers vélos de montagne. Au fil des décennies, cette discipline a fait ses preuves. Certains de ses adeptes aguerris parcourent le monde pour traverser les plus hautes chaînes de montagnes à vélo. Que ce soit dans les Rocheuses, les Appalaches, les Alpes, la cordillère des Andes ou toute autre destination à faire rêver. C’est d’ailleurs ce que j’aime le plus de ce sport, la liberté ultime qu’il nous procure. Une liberté qui va au-delà des frontières. Que l’on soit physiquement ailleurs dans un autre pays, ou ici, au sommet de la montagne de Bromont, notre esprit est envahi par cette immense sensation vive et profonde de liberté.
VÉLOS DE MONTAGNE :
Il existe plusieurs types de vélos de montagne pour répondre aux différents types de cyclistes et de terrains. Voici les principaux :
Enduro : conçu pour résister au choc tout en maintenant une bonne vitesse. Ce vélo est adapté aux montées et aux descentes rapides et techniques.
VTT de randonnée : destiné à un usage routier et terrain, il offre une très large polyvalence. Il est idéal pour la montée et la descente sur un terrain peu escarpé.
Cross-country : plus petit, léger et précis, il est conçu pour la performance sur les surfaces plus techniques. Plus adapté aux montées qu’aux descentes, il est plus exigeant du côté cardio-vasculaire.
Descente : équipé d’une suspension robuste, il est idéal pour dévaler des terrains accidentés et parfois même, suraccidentés.
Vélo à pneus ultralarges (fat bike) : conçu pour les terrains neigeux et sablonneux, il est équipé de pneus très larges.
Raphaël Morin, moniteur à Bromont, montagne d’expériences, m’a expliqué : « Ici, à Bromont, on pratique les types : descentes, enduro et cross-country. Ce qui fait en sorte qu’on a généralement deux suspensions sur le vélo et plusieurs composantes qui nous permettent de traverser des obstacles qui peuvent sembler plus importants, et ce, avec nettement plus de confiance. ».
LES TECHNIQUES DE BASES :
Avant de s’aventurer dans les sentiers, il vaut mieux maîtriser certaines techniques de base. Pour ma part, je suis une adepte de vélo de route, alors je croyais être en contrôle de l’engin avec lequel je m’apprêtais à dévaler les pentes… Je me suis vite rendu compte que ces appareils à deux roues n’avaient rien en commun. Il m’a fallu quelque temps avant de bien apprivoiser mon vélo. Heureusement, Raphaël m'a accompagné et m’a expliqué tous les rudiments de ce sport avant de se lancer.
Alors voici quelques techniques à retenir et à maîtriser :
Bien se positionner sur le vélo. Lors d’une descente, nous devons descendre notre selle et nous positionner debout sur le vélo. Notre poids doit être équilibré sur le jeu de pédalier, nos genoux et nos coudes doivent être légèrement fléchis.
Doser ses freinages. Ça a d’ailleurs été mon plus grand défi! Le frein avant a plus de puissance et peut facilement nous propulser par-dessus le guidon. Ainsi, il est important d’appuyer sur le frein avant et arrière en douceur et de façon simultanée.
Balayer le regard sur le sentier (loin et proche). Cela permet d'appréhender et de visualiser notre ligne de direction dans un virage et de freiner suffisamment avec un obstacle.
Raphaël insista également sur le fait qu’il est très important :
D’y aller à son rythme. Le vélo de montagne est un sport qui demande de l'exercice pour améliorer sa technique et sa confiance. Aller au-delà de ces capacités augmente le risque de chutes et de blessures.
Suivre un cours d’initiation. Raphaël renchérit en disant qu’il ne faut pas hésiter à demander l'aide de professionnels. Ces derniers nous aideront à nous orienter, à nous guider et à nous donner les bases nécessaires à la pratique de ce sport.
Pour ma part, j’ai vécu une expérience qui m’a sortie de ma zone de confort. La fébrilité du départ a laissé place au plaisir et à l’adrénaline. J’ai atteint un niveau de concentration sans précédent tout en étant en symbiose avec la nature, comme Raphaël l’a mentionné lors de l’entrevue. Mon plus grand bonheur réside dans le fait que j’ai complètement redécouvert la montagne de Bromont ! Que ce soit en ski, à pied ou à vélo… chaque activité nous dévoile une face cachée de la montagne.