En images : les aurores boréales ont répondu aux attentes

On annonçait une possibilité de grand spectacle céleste pour la nuit de jeudi à vendredi. Pour les chanceux qui n'étaient pas sous les nuages, les aurores ont répondu à l'appel.


Les aurores en rappel

Mardi soir, une forte éruption solaire a causé une très forte éjection de masse coronale sur le Soleil. On en a reçu les effets durant la journée du jeudi 10 octobre. Résultat : une tempête géomagnétique de force G4 sur une échelle de 5. Un événement semblable à celui qu'on a vécu du 10 au 12 mai dernier, alors que le phénomène avait atteint la force G4-G5. Encore une fois, on a eu droit à un spectacle lumineux impressionnant : des aurores boréales.

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Photo : K. Duguay, Cap-Pelé, Nouveau-Brunswick

Les nuages gâchent la fête

Malheureusement, plusieurs régions du Québec étaient envahies par les nuages dans la nuit du 10 au 11 octobre. Certains ont quand même eu la chance d'avoir quelques éclaircies, notamment dans Charlevoix, et Nancy Godin de La Malbaie n'a pas raté cette chance.

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Photo : Nancy Godin

À Gaspé, Yves Cloutier a capté une magnifique palette de couleurs.

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Photo : Yves Cloutier

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Jusqu'à Cuba

Ailleurs au pays, plusieurs ont eu la chance d'avoir un ciel complètement dégagé et ont assisté à un spectacle grandiose. La tempête géomagnétique était si forte que des aurores ont été observées jusqu'aux Bahamas et à Cuba. C'est la deuxième fois de l'année que des aurores sont visibles aussi loin au sud, après la tempête G4 du 10 au 12 mai.

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Photo : Sylvia Bennett, Esterhazy, Saskatchewan

La fin d'un cycle

Cette succession de tempête de force G4, tout près de G5, le maximum sur l'échelle d'ailleurs, pourrait nous porter à croire que c'est un phénomène fréquent. Ce n'est aucunement le cas. Des tempêtes géomagnétiques de cette ampleur se produisent très rarement. La liste d'événements semblables est très courte. On pense entre autres à la tempête de la St-Patrick en 2015, et à celles de l'Halloween en 2003. De longues périodes de disette entre ces événements à ne pas manquer. On remarque qu'il se passe environ 10 ans entre chacune de ces tempêtes mémorables. C'est à cause du cycle solaire qui est d'environ 11 ans. Nous sommes actuellement dans la période la plus active. Les éruptions solaires devraient donc diminuer en fréquence et en intensité au cours de la prochaine année.

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Photo : Bill A., Pink Mountain Colombie-Britannique

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Photo : Jazmine Treimer, Hudson Bay, Saskatchewan

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Photo : Mimi, Lake Simcoe, Ontario

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Photo : Bill A., Pink Mountain, Colombie-Britannique

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Photo : Renée Boucher, Canmore, Alberta

Avec la collaboration d'Alexandra Giroux, météorologue.

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