Deux planètes d'eau identifiées par des scientifiques d'ici

Des chercheurs québécois ont identifié un type de planète très rare.


Surtout de l'eau

Des chercheurs de l’Université de Montréal ont identifié deux mondes d’eau, c'est-à-dire des planètes où l'eau constitue une fraction importante de leur volume. Ces planètes, situées à 220 années-lumière de nous, sont différentes de toutes celles connues jusqu'ici dans notre système solaire.

Autre chose que de la roche

Les super-Terres Kepler-138 C et D sont les premières à ne pas être surtout composées de métaux et de roche, au contraire de notre Terre. Caroline Piaulet, de l'Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes de l'Université de Montréal, a d'ailleurs publié une étude dans la revue Nature Astronomy. On pense qu'une épaisse couche d'eau enveloppe ces deux exoplanètes en raison de leur taille et de leur masse. L'équipe de recherche est arrivée à cette conclusion en comparant les masses et les volumes des planètes. Des matériaux plus légers que la roche, mais plus lourds que l'hydrogène ou l'hélium devraient constituer jusqu'à la moitié de leur volume. Le matériau le plus courant pour expliquer cette densité est l’eau. Toutefois, on n’imagine pas que des poissons s’y trouvent.

Baignade interdite

Les deux jumelles ont un rayon environ 50 % plus grand que celui de la Terre et un volume trois fois supérieur, mais une densité plus faible. Les planètes ne possèdent peut-être pas d'océan à la surface comme ceux de la Terre. Trop près de leur étoile, ces deux mondes sont probablement bien plus chauds que le point d’ébullition. Ainsi, sous leur atmosphère dense et épaisse de vapeur d’eau, on retrouve peut-être de l’eau liquide à haute pression ou dans une autre phase de forte pression, appelée fluide supercritique. Reste à savoir si le Romano Fafard trouvera ces planètes à temps.

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