Nouvelle vague d'ondes extra-terrestres mystérieuses

Une série de sursauts radio venus des tréfonds de l'univers sont arrivés récemment aux oreilles d'un radiotélescope canadien.

__Une série de sursauts radio venus des tréfonds de l'univers sont arrivés récemment aux oreilles d'un radiotélescope canadien. Pour l'instant, on ignore leur nature ainsi que leur provenance, mais plusieurs hypothèses ont été émises, comme celle qui estime qu'il pourrait s'agir de la manifestation d'une civilisation extraterrestre incroyablement avancée. __

L’été dernier, treize ondes ont été détectées par le CHIME (Expérience canadienne de cartographie de l'intensité de l'hydrogène), le radiotélescope surpuissant installé en Colombie-Britannique, selon une étude publiée le 10 janvier dans la prestigieuse revue Nature.

Il s’agit de sursauts radio rapides (aussi appelés FRB, ou Fast Radio Bursts), de courtes impulsions d’ondes qui émettent autant d’énergie que le Soleil en une milliseconde seulement.

On situe l’origine de ces brèves ondes radio à basse fréquence, appelées « sursauts radio rapides répétitifs », à plus d’un milliard d’années lumières de la Terre, bien au-delà de notre propre galaxie.

La cause de ce phénomène découvert en 2007, et observé à une soixantaine de reprises depuis, demeure mystérieuse. Alors, les hypothèses se multiplient. Certains astronomes estiment qu’un événement astrophysique gigantesque, comme l’explosion d’une étoile, la fusion d’étoiles à neutrons ou encore la manifestation d’un trou noir, pourrait en être à l’origine.

Mais pour d’autres, tels les astrophysiciens de l’université de Harvard Avi Loeb et Manasvi Lingam, il pourrait s’agir de la preuve d’une technologie extraterrestre avancée. En 2017, ils proposaient l’idée que les FRB pourraient être des émetteurs extraterrestres de la taille d’une planète. Mais plutôt que d’être des outils de communication, ils pourraient utilisés pour propulser des vaisseaux géants au travers de ces ondes radio.

Une éventualité « extrêmement improbable », d’après Shriharsh Tendulkar, coauteur de l'étude et professeur à l'université McGill de Montréal, qui ajoute toutefois qu'« en tant que scientifique, il ne peut pas l'exclure à 100 % ».

Source : Nature

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