Prendre en photo ce que l'on ne peut toucher
On l’appelle aussi astrophoto, cet art qui consiste à immortaliser des objets célestes, la nuit. Une activité qui se trouve à cheval entre la photo et l’astronomie.
Mais pour les vrais amoureux de cette discipline, comme Samer Hobeika, l’astrophoto nous plonge dans l’infini et plus loin encore. Outre ce que nos yeux sont en mesure d’observer, la lentille de notre caméra réussit à croquer un coin du ciel et nous laisse entrevoir ses mystères. Imaginez voir des étoiles par milliers, des nébuleuses, la Voie lactée, des galaxies, bref tout ce qui nous fait dire ‘’aaaaah...”. Les images sont belles, esthétiques, léchées et c’est justement le but à atteindre.
Avant de procéder au décollage vers le cosmos, vous aurez besoin d’un minimum d’équipement sans avoir à réhypothéquer votre maison. Un appareil photo avec des réglages manuels, un objectif grand angle et un trépied sont un bon début. C’est certain que si vous voulez pousser l’expérience encore plus loin, la technologie est à votre portée. Tout est une question de budget. Ah oui ! Une couverture, car la nuit parfois il ne fait pas chaud, et une lampe de poche ou une lampe frontale avec une lumière rouge pour ne pas nuire à votre vision nocturne seraient utiles.
Pour vous aider, sachez qu’il y a la Fédération des astronomes amateurs du Québec et la Société d’astronomie du Planétarium de Montréal qui offrent des cours et des ateliers d’astronomie axés sur la photo.
Il y a même certaines bibliothèques qui permettent le prêt de télescopes, il suffit de vous renseigner auprès de la vôtre.
Bien entendu, la clé pour réussir les plus belles photos, c’est de s’éloigner de la pollution lumineuse. Comme Samer Hobeika me le racontait, il n’est pas nécessaire de se rendre au fin fond de nulle part pour trouver ‘’ze’’ spot. Si vous demeurez en ville, faire une à deux heures de voiture sera suffisant pour être plongé dans l’obscurité.
Outre la lumière qui peut parasiter vos photos, des facteurs météorologiques peuvent aussi venir jouer les trouble-fête. Par exemple, une lune trop rayonnante ou des nuages en surnombre gâcheraient le moment. La solution, c’est de consulter les prévisions météo avant vos déplacements.
À observer prochainement :
Mi-novembre : les Léonides sont appelées ainsi, car elles viennent de la constellation du Lion. Elles sont causées par la comète 55P/Tempel-Tuttle qui entre dans la trajectoire de la Terre. C’est une pluie de météores qui ajoute une touche de magie à un mois plutôt gris.
Mi-décembre : les Géminides de la constellation des Gémeaux sont les plus belles pluies d’étoiles filantes. On peut observer jusqu’à 120 météores à l’heure. Pourquoi sont-elles moins populaires que les Perséides du mois d’août alors qu’elles sont si extraordinaires ? Simplement parce qu’il fait plus froid !
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