Une planète qui vaudrait très cher sur la Terre !
Les astronomes des universités de Zurich et de Cambridge ont découvert une superterre dont la surface est composée de rubis et de saphirs. Ceci ouvre la porte à une nouvelle classification d’exoplanètes dites exotiques.
Les astronomes des universités de Zurich et de Cambridge ont découvert une superterre dont la surface est composée de rubis et de saphirs. Ceci ouvre la porte à une nouvelle classification d’exoplanètes dites exotiques.
HD219134 b est située à environ 21 années-lumières de la Terre, dans la constellation de Cassiopée. Elle se situe près de son étoile effectuant sa révolution en seulement trois jours. Sa masse est cinq fois plus grande que celle de notre planète et sa structure interne tellurique. Ça fait d’elle une superterre. Par contre, son noyau n’est pas composé de fer, mais bien de calcium et d’aluminium. C’est pourquoi à sa surface, les oxydes d’aluminium abondent, comme le rubi et le saphir.
__Une nouvelle classification d’exoplanètes __
HD219134 b est la troisième exoplanète de son genre a avoir été découverte après WASP-47 e et 55 Cancri e, où les diamants recouvrent la surface. Les scientifiques ont donc décidé de créer une nouvelle catégorie pour ces planètes dites exotiques. Pour s’y retrouver, l’objet céleste doit s’être formé dans un environnement très chaud, donc près de son étoile, et être constitué principalement de magnésium, de silicone, de calcium ou d’aluminium. Cette dernière condition est celle qui fait en sorte que les pierres précieuses s’y retrouvent en abondance.
Est-ce possible de trouver de la vie sur ces exoplanètes exotiques ? La réponse est négative puisque leur structure interne ne génère pas de champ magnétique et que majoritairement, elles se retrouvent trop près de leur étoile.
__Comment nomme-t-on les nouvelles planètes ? __
HD219134 b, WASP-47 e, 55 Cancri e : on vous l’accorde, ce ne sont pas des noms très faciles à retenir. Alors, comment est-ce que les scientifiques nomment ces nouvelles planètes ? Premièrement, chaque découverte porte le nom du télescope avec lequel les astronomes l’ont trouvée. Dans certains cas, on peut aussi lui donner le nom de la mission ou de l’équipe. Ensuite, le numéro qu’on y ajoute correspond au nombre d’objets célestes découverts par ce dit télescope. Finalement, si le nom ne comporte pas de lettre solo supplémentaire, c’est qu’il s’agit de l’étoile autour de laquelle gravite d’autres corps célestes. Ces derniers portent donc le même nom que leur étoile principale en y ajoutant une lettre pour indiquer leur rang.
Par exemple, prenons le cas de WASP-47 e découverte en 2012. C’est l’équipe du Wide Angle Search for Planets (WASP) qui l’a observée en premier. C’était d’ailleurs le 47e objet céleste découvert par ces astronomes. Finalement, cette exoplanète est la cinquième en orbite autour de son étoile.