Manger de la neige? Il vaut mieux résister à cette envie

Après chaque nouvelle bordée, la même envie irrésistible pointe son nez : celle de goûter à cette belle neige fraîchement tombée. Mais, est-ce une bonne idée?


Si vous vous êtes posé la question, c’est très probable que des scientifiques aient déjà essayé d’y répondre. Et de fait, des chercheurs de l’université McGill se sont intéressés à la composition de la neige qui tombe du ciel et qui s’accumule au sol. Comme on s’en doute, les résultats ont de quoi couper l’appétit.

L’équivalent d’une bouffée d’un tuyau d’échappement

L’étude en question, publiée en 2016, a révélé que les particules de pollution qui sont en suspension dans l’air sont absorbées par la neige. Par exemple, après seulement une heure d’exposition, la concentration totale de carbone organique avait considérablement augmenté. En d’autres mots, si la neige tombe dans un milieu urbain (relativement pollué) et qu’elle demeure au sol un certain temps, manger une boule de neige équivaut à respirer une bouffée d’un tuyau d’échappement.

Sans compter qu’une quarantaine d’autres substances volatiles se retrouvaient dans les échantillons étudiés. Comme du benzène, du toluène, de l’éthylbenzène ou d’autres produits qui ont plus leur place dans les gaz d’échappement d’une voiture que dans notre organisme.

Pas de panique!

Heureusement, dans la plupart des cas, la concentration de ces particules néfastes présentes dans un échantillonnage aléatoire n’est pas assez grande pour la rendre toxique.


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