2021, une saison des ouragans très active

Si la saison des ouragans 2021 dans l'océan Atlantique s'est terminée sur une note tranquille, elle se hisse tout de même assez haut dans le palmarès des années les plus actives jamais observées.


Plus de tempêtes nommées

L'année 2021 est décidément au-delà des normales en matière de tempêtes nommées. Elle se hisse également sur la troisième place du podium des années les plus actives jamais enregistrées depuis le début de la collecte des données.

C'est aussi la sixième année d'affilée avec une activité plus intense que la normale. Une tendance semble donc se dessiner. Au total, 21 tempêtes nommées ont été observées au cours de la saison. Pas moins de sept ouragans, dont quatre majeurs, ont semé la pagaille un peu partout dans l'océan Atlantique et en Amérique du Nord.

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La puissance d'Ida

L'ouragan Ida restera certainement dans les mémoires : c'est le système le plus puissant à avoir touché terre, et il a frappé le sud des États-Unis de plein fouet. De nombreuses inondations, des glissements de terrain et de violentes rafales ont été observés sur son passage, surtout en Louisiane et au Texas. Ida a également ravivé le souvenir de Katrina, qui a aussi durement touché ces États.

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Impacts au Canada

Plus près de chez nous, l'ouragan Larry, de catégorie 1, a frappé les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador, vers la mi-septembre. Les rafales ont même atteint les 185 km/h à Cape St. Mary's. C'est d'ailleurs le seul à avoir touché le Canada avec une telle puissance au cours de la saison.

Tous les noms de la liste, d'Ana à Wanda, ont été utilisés. Fait intéressant : c'est la première fois que la liste de 21 noms est épuisée pendant deux années consécutives. L'année 2020 avait même dû déborder dans l'alphabet grec, qui représente le plan de secours lorsque les tempêtes sont particulièrement nombreuses.

De manière générale, des facteurs climatiques comme La Niña et des températures de l'eau de surface plus élevées qu'à l'habitude ont largement contribué à cette activité plus prononcée. Comme l'eau de l'océan Atlantique tend à se réchauffer, cette tendance ne serait pas près de s'estomper. Il est donc possible que les années à venir restent plus actives que la normale, et que les systèmes soient plus puissants.

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Source : NOAA


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