Allergies : un facteur atténuant dans les prochains jours

Les Québécois qui souffrent des allergies saisonnières pourraient avoir droit à un court répit pour quelques jours.


La saison des allergies a débuté en lion, et plusieurs Québécois souffrent actuellement des effets du pollen. La rhinite allergique est le nom attribué à cette réaction. Yeux qui piquent et qui coulent, nez bouché, éternuements : les symptômes sont nombreux et désagréables.


Trois « saisons » de pollen se distinguent au Québec :

Début du printemps : le pollen des arbres est le premier à refaire son apparition en même temps que les températures plus clémentes. Bouleaux, érables et peupliers, par exemple, sont du nombre.

Fin du printemps et été : le pollen des graminées, comme le gazon, et des herbacées prend ensuite la relève à partir du mois de mai.

Fin d’été et début d’automne (jusqu’aux premières gelées) : les épis de fleurs de l’herbe à poux relâchent leur pollen, donnant une autre impulsion aux allergies un peu avant que la saison hivernale ne fasse son entrée.


La pluie, une alliée

Les conditions météorologiques jouent un rôle prépondérant dans les allergies saisonnières. Plus il fait beau et sec, plus le pollen peut se diffuser librement dans l'air – et causer bien des maux de tête (littéralement) aux personnes affectées. Même chose pour le vent, qui peut transporter les particules sur de longues distances et les soulever, facilitant leur diffusion.

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À l'inverse, les fortes pluies peuvent donner un coup de pouce : elles déposent au sol les particules de pollen qui flottent dans l'air. Cela limite leur concentration dans l'air et, par conséquent, peut permettre aux gens de respirer un peu.

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C'est ce qui se produira au cours des prochains jours. Les précipitations abondantes vont effectivement réduire l'influence du pollen, surtout dans le sud du Québec. Ce répit sera cependant de courte durée : dès mardi, les allergènes pourront redorer leur blason et ce, un peu partout sur le territoire. Cette tendance risque d'être particulièrement perceptible dans la région de Montréal et aux alentours d'Ottawa et de Gatineau. Dans les secteurs où les précipitations sont moins généreuses, comme en Estrie, l'influence de la pluie risque d'être plus modeste. En fait, l'indice pollinique reste assez stable.

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Au Québec, il est estimé qu'environ une personne sur cinq souffre de rhinite saisonnière, soit 20 % de la population.


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