Août pourrait propulser l’été vers du jamais-vu en 70 ans

Le mois d'août pourrait contribuer à un été historique. Prévision.


En bref :

  • Août s'annonce chaud;

  • Brève période plus fraîche anticipée jusqu'à la mi-août;

  • Finale sous le signe de la chaleur;

  • Vers un été record pour Montréal.


Août chaud

Un aperçu à long terme laisse entrevoir le dernier mois de l'été météorologique sous le signe de la chaleur. En effet, les modèles indiquent que la tendance aux anomalies positives qui domine depuis le début de la saison se poursuivrait. Non seulement les températures ont été anormalement chaudes, mais l'air a été chargé d'humidité depuis juin. À compter de la mi-août, la normale saisonnière fléchit, mais le mercure devrait demeurer au-dessus de la moyenne dans le sud du Québec.

« La chaleur domine depuis le début de la période estivale et la tendance devrait se poursuivre pour le mois d'août, affirme Nicolas Lessard, météorologue. Toutefois, le dernier mois de l'été n'est pas à l'abri de brèves périodes de temps plus frais, notamment dans un contexte perturbé qui génère des amplitudes de températures plus grandes. »

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Brève accalmie

Selon la prévision pour les 14 prochains jours, juillet devrait terminer en force en ce qui concerne la chaleur et l'humidité. Une canicule pourrait être enregistrée d'ici la fin de la semaine. Selon les modèles, août débuterait de la même façon. Toutefois, un fléchissement des températures est anticipé. Cette séquence de temps plus frais devrait durer près d'une semaine. Par la suite, un mercure à la hausse propulserait le mois d'août vers une tendance anormalement chaude.

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Été chaud et humide

Juin et juillet ont été très chaud à Montréal en 2024. Une projection pour les derniers jours du mois indique que la période se classerait parmi les plus chaudes depuis le début des relevés. Mentionnons toutefois que cette situation a été exacerbée par la présence d'une forte humidité. Non seulement le temps a été lourd, mais la forte saturation de l'air en vapeur d'eau a contribué aux nuits particulièrement chaudes, surtout en juillet.

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Vers un été record

Certains se souviennent possiblement de l'été 1955, le plus chaud jamais enregistré à Montréal depuis 1942. Cette année, le trimestre serait de la même espèce : parmi les plus chauds. Si cette tendance à la chaleur humide se maintient, il pourrait même se hisser au sommet du palmarès.

« Jusqu'à présent, les mois de juin et de juillet enregistrent une anomalie positive de 1,7° à Montréal, précise Nicolas Lessard. Si la tendance devait se poursuivre jusqu'à la fin de l'été météorologique, c'est-à-dire jusqu'au 31 août, ce serait l'été le plus chaud jamais enregistré à Montréal. Un record de plus de 70 ans. »

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Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue.


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