À quoi s'attendre lors des vacances de la construction ?
Habituellement, lorsque l'été se déroule sous le signe de la chaleur et du beau temps, les vacances de la construction abondent dans le même sens. Toutefois, certains cas font exception à la règle et peuvent venir gâcher nos sorties estivales. Analyse exclusive ici.
À quoi s'attendre cette année ?
Les vacances de la construction s'annoncent pour l'instant plutôt bien. Après la chaleur accablante, la première semaine sera marquée par un dôme d'air perturbé qui amènera des températures plus fraîches.
Sur le sud de l'Ontario, par exemple, les températures s'annoncent clémentes pour la première semaine. La seconde pourrait être marquée par des orages et des averses. Le scénario serait semblable au Québec. Les températures seront toutefois plus fraîches dans l'est.
Les téméraires pourront se risquer à la baignade, puisque l'eau s'annonce plutôt froide !
Rappels historiques
Depuis 2000, trois étés ont justement fait fi de la règle : s'ils avaient débuté du bon pied, tout a basculé à l'arrivée des vacances de la construction.
Le beau temps peut parfois nous échapper contre toute attente, les alertes météo se multipliant aux quatre coins de la province et le soleil se faisant particulièrement timide.
Avec la forte présence de chaleur et d’humidité dans l’atmosphère, les conditions peuvent devenir parfaites pour provoquer des épisodes de temps violent.
2003, une année perturbée
Généralement, les températures avant les vacances se situent à environ 3 °C au-dessus des normales saisonnières. Au coeur des vacances, du 12 au 27 juillet, les températures se sont retrouvées 0,5 °C sous les normales.
Le premier week-end s'est déroulé sous le signe du mauvais temps. La semaine qui a suivi a été quant à elle plutôt mitigée. Par la suite, les jours ont été parfois agréables, parfois maussades.
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Durant cette période, la province a connu le pire des conditions météorologiques en dix ans. Très peu de belles journées ont teinté le paysage : on en compte seulement 7 sur 16. La pluie a également fait un passage remarqué : 11 jours sur 16 ont été pluvieux.
Le congé s'est conclu par une catastrophe : une tornade a ravagé la région de Rimouski. Des rafales de 150 km/h, 50 millimètres de pluie et de forts vents ont marqué le 27 juillet, journée où les vacances prenaient officiellement fin.
2012, une année chaude, mais électrique
Il y a sept ans, la chaleur et l'électricité étaient très présentes durant cette période. Le 23 juillet, 80 000 pannes d'électricité ont été enregistrées, en plus du métro Victoria qui a été inondé.
La foudre, des incendies, des routes inondées et de la grêle ont également teinté cette période : les grêlons pouvaient atteindre quatre centimètres à Lanaudière. Un total de douze jours a été marqué par les orages, en plus de cinq jours de temps violent.
2018, une année mitigée
L'an dernier fut un été remarquable, avec les mois de juillet et d'août qui ont battu des records. La première semaine des vacances avait toutefois été mitigée. Bien que la chaleur ait été présente, le soleil s'était fait plus absent.
On a compté 15 jours avec des orages, 5 jours de temps violent et une tornade lors de cette période.
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