Ces éléments pourraient retarder l'arrivée du printemps

Certains éléments compliquent la tâche consistant à se débarrasser définitivement de la neige au sol. Par conséquent, cette fâcheuse situation retarde l'arrivée du printemps. Est-ce que ce sera le cas cette année ? Réjean Ouimet répond à cette question.


En bref :

  • Neige au sol devant disparaître pour permettre au soleil de réchauffer le sol ;

  • Couche de neige complexe et plus difficile à faire fondre ;

  • Printemps retardé cette année.


Printemps retardé

Les dernières semaines ont fait en sorte que le tapis de neige au sol s’est épaissi et surtout complexifié. Des chutes de neige, de verglas et même de la pluie ont changé l'état du couvert neigeux. Mauvaise nouvelle : le printemps véritable serait retardé cette année. Pour parler du début de la vraie saison, la blancheur au sol doit disparaître pour que le soleil soit plus efficace. À Montréal, cela survient en moyenne le 22 mars.

FIN NEIGE SOL

Février compliqué

Le mercure s'est maintenu largement sous les normales en janvier au Québec. La neige reçue a été relativement sèche ; les averses de pluie ont été rares. Toutefois, un épisode de précipitations mixtes a fait fondre la neige qui a gelé par la suite. Par conséquent, une couche de glace s'est formée sous quelques centimètres de neige fraîche. Cette couche sera plus difficile à faire fondre.

En mars, trois événements peuvent potentiellement retarder l'arrivée du printemps : une bordée de neige, un épisode de verglas ou encore une vague de froid.

FREINS

Neige éphémère

Plus le temps avance, plus la longévité de la neige au sol s'effrite. Les tempêtes tardives ne sont pas rares au Québec. De fait, des chutes de neige peuvent sévir même au début mai. La bonne nouvelle, c'est qu'elle ne reste pas longtemps au sol.

DURÉE

Avec la collaboration de Réjean Ouimet, météorologue.


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