Ces facteurs pourraient fortement influencer le printemps
Certains éléments peuvent influencer considérablement le printemps au Québec. Les facteurs les plus dominants sont en mesure de moduler la météo au point où la chaleur peut tarder à s'installer. Ou encore l'inverse.
En bref :
La Niña faiblit ;
Blocage au Groenland incertain ;
Pas d'anticyclone des Bermudes, moins de chaleur.
Certains phénomènes climatologiques influencent le cours des saisons au Québec. Notamment, le patron ENSO (El Niño Southern Oscillation) dans le Pacifique peut dicter l’allure d’un hiver. Il s’agit d’une anomalie de températures de l’eau équatoriale. Cette eau peut être plus chaude (El Niño) ou plus froide (La Niña) que la normale. Rappelons que la saison froide s’est déroulée jusqu’à présent sous l’influence d’un événement La Niña d’intensité modérée. D’autres phénomènes sont à prendre en considération : le blocage au Groenland, l’eau chaude dans l’Atlantique, l’anticyclone des Bermudes et le vortex polaire.
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La Niña
Les experts qui surveillent l’évolution de la situation dans le Pacifique estiment que le phénomène La Niña s’affaiblit. Selon les prévisions actuelles, cette situation devrait évoluer au cours des prochains mois et l’eau se réchauffe progressivement. Pour le Québec, c’est une bonne nouvelle puisque la Niña, au printemps, peut signifier de la fraîcheur accentuée.
Le vortex polaire
Ici, cette configuration atmosphérique revêt une grande importance. En effet, le vortex polaire semble se retirer vers l’ouest du pays. Les Prairies canadiennes devraient souffrir de cette situation au cours du printemps, tandis que de brèves incursions pourraient survenir au Québec, surtout en avril.
Blocage au Groenland
Cet influenceur a littéralement modulé l’hiver qui tire à sa fin. Il a eu pour effet de tracer le chemin à un creux au Québec. Les vents en altitude ont ainsi repoussé les tempêtes au sud de la frontière. De fait, plusieurs rendez-vous manqués sont survenus, surtout en janvier.
L’eau chaude dans l’Atlantique
L’eau chaude représente une source d’énergie pour que les systèmes se développent et gagnent en intensité. Cette humidité sera au rendez-vous ce printemps, ce qui pourrait occasionner des tempêtes côtières alors que ces dépressions se serviront dans le golfe du Mexique.
L’anticyclone des Bermudes
Cette zone de haute pression se trouve dans le nord de l’Atlantique. Il s’agit d’un gigantesque système qui influence la météo au Québec et en Amérique du Nord. Lorsque son positionnement est favorable, des poussées d’air doux gagnent la Belle Province. Autrement, le mois d’avril pourrait être plutôt froid. Ce scénario est encore probable cette année.
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