Trois événements importants vont marquer la semaine
Du soleil à profusion pour les prochains jours, mais il faudra toutefois prendre garde à ses répercussions moins reluisantes.
En bref :
Beaucoup d’heures d’ensoleillement à venir ;
Un manque de précipitations qui se poursuit ;
Risques de feux accrus.
1- Le soleil au rendez-vous
La semaine va débuter sous le beau soleil, alors que l’on devrait obtenir quinze heures d’ensoleillement lors de la Journée nationale des patriotes. Ce scénario se produira à nouveau au cours de la semaine.
Mais gare à ne pas oublier d’appliquer de la crème solaire ! L’indice UV sera très élevé dès lundi, atteignant la marque de 8. Lors de telles journées, il est nécessaire de se protéger du soleil sans quoi c’est le coup de soleil assuré. L’indice UV restera majoritairement élevé pour le reste de la semaine.
2- La pluie : grande absente
Si la province a eu droit à quelques averses isolées par endroits au cours des derniers jours et même quelques orages, ce sera une tout autre histoire pour cette semaine. Le déficit d’accumulations continuera à se creuser, alors qu’aucun système ne devrait transiter par le sud du Québec. Actuellement, le courant-jet tient à l’écart les systèmes dépressionnaires.
À titre d'exemple, un premier système en provenance des Prairies canadiennes empruntera un chemin plus au nord de mardi à mercredi tandis qu’un second système provenant des États-Unis frôlera à peine le Québec, samedi prochain.
Ainsi, quelques secteurs au sud de la province pourraient obtenir au maximum 5 mm de pluie, qui viendraient s’ajouter au faible cumulatif depuis le début de mois de mai. Normalement, le sud du Québec a plutôt droit à 84 mm de pluie moyenne.
3- Des risques extrêmes de feux
Si cette absence de précipitations est une bonne nouvelle pour ceux qui planifient des activités extérieures au cours des prochains jours, elle l’est un peu moins en matière de feux de forêts. La Société de protection des forêts (SOPFEU) contre le feu a d’ailleurs émis un avertissement de risque extrême pour la région métropolitaine et un risque élevé et très élevé pour les régions environnantes.
Jusqu’à présent, 215 feux ont été répertoriés cette année contre une moyenne de 154. Seule bonne nouvelle : la superficie affectée est largement plus petite. Seulement 96,4 hectares ont brûlé, soit l’équivalent d’environ neuf terrains de football, alors qu’à ce temps-ci de l’année, c’est plutôt 2 800 hectares. Ce pan positif s’explique par le fait que le manque de précipitations a davantage touché des régions plus urbaines et comprenant moins de forêts jusqu’à présent.
