Un contraste important oppose deux grandes villes de la côte est

Proches géographiquement, Montréal et New York vivent pourtant un début d’automne très différent.


New York inondée

Depuis jeudi, le passage d’un système côtier a plongé la côte est américaine sous des pluies diluviennes. New York a particulièrement écopé, en raison de l’ampleur des précipitations tombées en très peu de temps, qui ont causé des inondations partout dans la ville.

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Par ailleurs, les quantités reçues ont permis à la ville qui ne dort jamais d’établir un nouveau record. Avec 204,7 mm de pluie enregistrés, le 29 septembre 2023 est devenu le jour le plus mouillé de la métropole. L’ancien record de 198,1 mm remontait au 11 août 2011. Un peu à l'est de l'aéroport JFK, d'où les mesures ont été prises, il est tombé près de 230 mm.

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Montréal à l’abri

À quelques kilomètres au nord de la frontière, Montréal n'a pas reçu une goutte. Une crête idéalement située empêche le système d’atteindre le sud de la province. De manière plus générale, les dernières précipitations que la métropole québécoise a connues datent du 19 septembre, et celles-ci n'ont pas dépassé les 4 mm. Cette séquence de temps sec devrait se poursuivre dans les prochains jours.

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Deux scénarios opposés

Depuis le début du mois, les précipitations ont été discrètes sur la belle province et particulièrement au sud. À Montréal, seulement 27 mm ont été reçus depuis le 1er septembre, ce qui est largement sous les normales saisonnières. Même son de cloche du côté de Gatineau ou encore de Québec. Seule la Gaspésie a connu un mois très mouillé en raison du passage de la tempête post-tropicale Lee, entre autres.

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De retour à New York, c’est le contraire. Les accumulations des derniers jours ont fait grimper la moyenne mensuelle au-dessus des normales. En fait, en seulement 24 h, la ville a reçu plus du double de sa moyenne mensuelle. Actuellement, 350 mm s'y sont déversés depuis le début du mois, une quantité qui risque d’augmenter encore dans les prochains jours.

Avec la collaboration d'Alexandra Giroux, météorologue.


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