Crues printanières : plusieurs secteurs à risque

Julie PerreaultRédactrice

La hausse du mercure de cette semaine va réduire voire éliminer entièrement les derniers amoncellements de neige pour de nombreuses régions… et aussi augmenter le niveau des cours d’eau avoisinants.


Les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après un épisode costaud de verglas, la province va avoir droit à des températures au-dessus des normales saisonnières. Certains secteurs au sud pourraient même goûter à leurs premiers 20 °C !

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Cette séquence de douceur va mettre un terme aux derniers vestiges blancs de l’hiver pour plusieurs secteurs et réduire considérablement le couvert neigeux pour d’autres. Cependant, toute cette eau doit aller quelque part…

Secteurs sous la loupe

Et c’est exactement ce que de nombreuses personnes vont regarder de près, dès la semaine prochaine, car cet apport d’eau pourrait générer des crues printanières. Entre autres, l’Outaouais, les Laurentides, Lanaudière, la Mauricie, la Beauce, Québec ainsi que l’est de l’Estrie seront à surveiller.

Certains de ces secteurs, notamment la région de la Capitale-Nationale, ont actuellement plus du double de neige au sol comparativement à la moyenne saisonnière.

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Qui plus est, le lac Memphrémagog et la rivière des Mille Îles faisaient l’objet d’une surveillance accrue dimanche matin. Une tendance à la hausse du niveau de l’eau a notamment été observée par la station hydrométrique de Terrebonne.

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Une météo favorable

Bonne nouvelle : la météo de la prochaine semaine risque d’être un baume pour les propriétaires craignant de possibles inondations. En effet, celle-ci sera largement marquée par la présence du soleil. Aucun gros système de pluie n’est actuellement sur les radars, hormis quelques épisodes localisés loin des zones jugées à risque présentement.

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La (courte) saison des crues printanières 2023 pourrait donc se dérouler sans trop de dégâts, ce qui fera le bonheur de ceux et celles ayant dû subir les contrecoups de la fin de l’hiver…

Avec la collaboration de Catherine Aubry, météorologue


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