Des températures plus qu'anormales à travers le globe...

Le point chaud d'hier se trouvait dans le nord de l'Alberta avec une température de 34,8 °C. Ces températures exceptionnellement chaudes s'observent aux quatre coins du pays et une importante anomalie est présente depuis l'hiver.


Le Canada en surchauffe

Les températures sont exceptionnellement chaudes pour plusieurs parties du pays. Dans les Territoires du Nord-Ouest, il a fait 32 °C. Du côté du Yukon, 22 °C... alors qu'à Montréal, seulement 12,6 °C.

Le point chaud d'hier au Québec se trouvait à Matagami, avec 20,6 °C. Si ce n'est pas habituel que le point chaud se trouve dans le nord, cela peut toutefois se produire à l'occasion.

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Par exemple, le 17 mai, il se trouvait à Kuujjuaq (18,7 °C), alors que la métropole enregistrait une température de 14,6 °C.

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Ce phénomène s'explique par un nombre accru de dépressions qui touchent le sud, ce qui occasionne davantage de nuages et de vents froids en provenance de l'est. Le secteur demeure donc sous l'emprise de températures plus fraîches.

Couvert de glace en disparition

Cette anomalie de chaleur dans l'Ouest canadien est constatée depuis l'hiver. Il est possible d'observer le manque de glace dans ce secteur grâce au Sea Ice Index.

2019-05-29

On s'éloigne rapidement de la normale.

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Ailleurs dans le monde

C’est à proximité de l’entrée de l’océan Arctique, dans la ville de Arkhangelsk, en Russie, qu’a été enregistrée récemment une température très inhabituelle, soit près de 30 °C. À cette période de l’année, les températures avoisinent plutôt les 12 °C. Plusieurs localités russes ont enregistré des températures alarmantes.

En Finlande, samedi dernier, il faisait 25 °C, la température la plus chaude de la saison dans le pays. Les habitants de l'Alaska, quant à eux, ont été confrontés à des records de douceur, soit près de 15 °C au-dessus des normales, durant les mois de février et mars.

Une année (trop) chaude

Le coupable ? Le courant-jet. Celui-ci a causé une vague de chaleur qui a marqué une année exceptionnellement chaude dans l'Arctique. Le mois d'avril a d'ailleurs été le deuxième plus chaud de l'histoire.

Deux fois plus rapide

Les scientifiques estiment que le réchauffement de l'Arctique se produit deux fois plus rapidement qu'ailleurs sur le globe, sous l'effet du déclin de la glace de mer et de l'augmentation des températures dans l'océan.

La fonte de l'Arctique aura d'ailleurs des impacts non négligeables sur le Québec, dont l'augmentation de la fréquence des phénomènes météo extrêmes. Tous les détails ici.

À VOIR ÉGALEMENT : D'énormes brise-glaces nucléaires iront dans l’Arctique