Deux signes que l'été est à nos portes
La saison estivale commence à installer confortablement ses quartiers sur le Québec. Certains signes sont d'ailleurs particulièrement éloquents : les possibilités de voir naître des cellules orageuses et le risque d'incendie bien présent sur la majorité des régions en sont de bons exemples.
Gare aux feux !
Les précipitations se sont faites rares au cours de la première moitié du mois. Mai 2021 pourrait donc se tailler une place de choix dans le palmarès des plus secs, si la tendance se maintient.
Cette sécheresse influence d'ailleurs un facteur important : le risque d'incendie. Ce dernier est d'ailleurs particulièrement présent au cours du week-end, avant de diminuer un peu en début de semaine.
Le risque monte d'un cran en deuxième portion de week-end. Dimanche, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, l'Outaouais et les Laurentides sont sous un risque très élevé. La majorité du territoire se trouve tout de même sous un risque élevé, ce qui n'est pas à négliger.
La prudence sera donc de mise en cas de feu de camp, par exemple.
En moyenne, au cours de la période 2011-2020, les mois d'avril à juin (inclusivement) sont les plus fertiles en incendies.
Risque d'orages
Un risque d’orages dispersés demeure présent en début de soirée, alors que les cellules orageuses se déplaceront de la Haute-Maurice vers la région de Québec.
Ceux-ci seront accompagnés de forte pluie et il n’est pas exclu que de petits grêlons tombent également sur certains secteurs.
De plus, les secteurs de la Haute-Gatineau pourraient aussi subir pareil sort, alors que des cellules orageuses isolées passeront au-dessus du territoire. Ailleurs au Québec, le risque demeure faible de voir des orages éclater.
Un patron météorologique favorable
On doit ce scénario propice aux orages, entre autres, à la présence du soleil. En effet, ce type de perturbations météorologiques est caractérisé par des orages de masse d’air qui s’activent avec le soleil. La masse d’air devient alors instable avec le réchauffement en surface. Étant donné que l’air présent en altitude est plus froid, l’air réchauffé en surface va monter pour se refroidir et ainsi former des nuages d’orages.
Toutefois, pour l’épisode de samedi soir, l’air en altitude n’est pas aussi froid que mardi dernier, lors du passage de précédentes cellules orageuses. De ce fait, si grêlons il y a, ceux-ci seront de plus petite taille.