Été 2022 : ces régions remportent le gros lot
Pour certains, l'été laisse à désirer. Pour d'autres, il est presque idéal. Dans quel camp vous rangez-vous ?
Déception ou soulagement
La première moitié de l'été en déçoit plusieurs. Pour d'autres, l'absence de grande chaleur est une bonne nouvelle. Les canicules font plaisir aux baigneurs, mais elles s'avèrent pénibles pour ceux qui ne possèdent pas de climatiseur. Du reste, le Québec a des poussées de chaleur timides et brèves. De plus, la province a été passablement arrosée, surtout en juin.
« Saguenay connaît un été particulièrement arrosé, affirme Réjean Ouimet, météorologue. Par contre, à Montréal, si la quantité d’eau reçue est importante, la fréquence des jours de pluie est plus basse que la normale. Un phénomène semblable s’observe en Gaspésie. Dans le coin gauche des perdants, l'on retrouve le Saguenay et aussi Québec. »
Dans la moyenne
Dans les faits, le bilan s'avère plutôt positif à certains égards. En ce qui concerne les températures, les adeptes d'activités de plein air, les cyclistes et les plaisanciers, ont profité d'une abondance de journées juste assez chaudes, mais pas trop. Toutefois, un phénomène jette de l'ombre au tableau : les températures nocturnes.
« Les nuits fraîches à répétition depuis la mi-juin ont également été pénibles en camping, précise Réjean Ouimet. Et cela joue sur le bilan et la perception négative de l’été pour plusieurs. »
Parfait pour grelotter
Ceux qui espéraient profiter de leur cour arrière et de leur piscine sont déçus. Un maximum de 23 °C suffit pour désigner une journée propice à la baignade, mais ce n'est pas l'idéal. En considérant un mercure de 27 °C, le Québec est largement déficitaire à ce chapitre depuis le 1er juin.
« Finalement, les vacanciers de la première moitié de l’été n’ont pas tous été choyés, conclut Réjean Ouimet. Le début juin a été plutôt favorable en ce qui a trait à la chaleur. Avec le fléchissement en 2e moitié du mois, cette période autour du début des grandes vacances penche du côté des perdants. Toutefois, la situation a semblé se replacer au cours de la première tranche du mois de juillet. C'est de bon augure pour la suite des choses. »
Avec la collaboration de Réjean Ouimet et Bertin Ossonon, météorologues.