Feux : un contexte météo inquiétant à venir

Les conditions météorologiques chaudes et ensoleillées des prochains jours pourraient raviver les incendies, qui font toujours rage dans le nord du Québec.


Après une semaine ponctuée par la pluie, une vague de chaleur accablante se dessine. Entre lundi et jeudi, le mercure pourrait grimper au-delà des 30 °C pour de nombreuses régions. De plus, une humidité abondante sera au rendez-vous, surtout dans le sud de la province : les ressentis pourraient atteindre les 40.

Cependant, vers le nord-ouest du Québec, la chaleur risque d'être plus sèche.

Ce contexte atmosphérique vient avec plusieurs facteurs de risque qui pourraient donner un nouveau souffle aux feux de forêt, qui dévastent toujours de larges portions de territoire.

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La table sera mise

Cette poussée caniculaire viendra avec un soleil radieux. Entre 8 et 12 heures d'ensoleillement sont prévues chaque jour un peu partout sur le territoire. Si ce dernier peut être une bonne nouvelle pour les vacanciers, cela peut contribuer à assécher le sol et la végétation, mettant la table à des conditions propices pour les brasiers.

De plus, un parfum d'instabilité flotte sur les prochains jours. Le premier épisode orageux risque de se dérouler pendant la journée de mardi, qui sera propice aux cellules plutôt intenses. Si ces dernières éclatent, la foudre qui les accompagne pourrait faire en sorte que de nouveaux foyers se développent. Le passage d'un front, vers la fin de la semaine, chassera la chaleur étouffante, mais traînera avec lui beaucoup d'énergie convective. C'est à ce moment que le potentiel orageux est le plus élevé.

Selon les données compilées par la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), près de 80 % des incendies du mois de juin 2023 ont la foudre comme élément déclencheur.

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De bonnes rafales de 40 à 60 km/h sont également sur les radars dans les régions affectées par les feux, ce qui risque de ne pas aider. Les vents chauds et secs, comme ce qui est prévu pour les prochains jours, peuvent contribuer à la propagation des feux – surtout dans un contexte où la végétation manque d'eau.

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La fumée pourrait revenir

Avec la possibilité de voir de nouveaux brasiers vient la fumée, qui pourrait elle aussi se réinviter sur plusieurs secteurs. Le nord-ouest de la province, durement affecté par cet élément, pourrait en subir à nouveau les conséquences vers la fin de la semaine.

Il n'est d'ailleurs pas impossible que la fumée se fraie un chemin jusque dans la vallée du Saint-Laurent. Cela pourrait considérablement dégrader la qualité de l'air, et des épisodes de smog sont possibles. Dans l'éventualité où de nouveaux foyers naissent, cela pourrait accentuer les possibilités.


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