Le Québec risque de devenir une machine à bordées. Voyez pourquoi.
Avec le changement de patron atmosphérique, la disposition des masses d’air chaud et froid sera idéale pour faire remonter d’importants systèmes du sud des États-Unis. On pourrait donc assister à une fin d'hiver très favorable aux tempêtes et aux bordées en février, mais aussi en mars. Deux des exemples les plus frappants sont ceux de 1971 et 2008.
En moyenne, le Québec reçoit cinq bordées de neige au mois de février. Parmi elles, Montréal n'est touché que par la moitié d'une (c'est-à-dire une bordée tous les deux ans en moyenne).
Avec un courant-jet aligné sur la province, coincé entre les deux masses d'air, les probabilités d'un février « déchaîné » sont élévées. En effet, les conditions atmosphériques sont réunies pour que l'on puisse constater de fortes accumulations, et cela commence dès la fin de la semaine.
Cette disposition atmosphérique risque de rester dans cette position au moins jusqu'à la mi-février.
De plus, le mercure se trouverait près des normales de saison pour les prochaines semaines, ce qui pourrait encore faciliter davantage de fortes accumulations.
Février déchaîné annonce un mars compliqué ?
En 1971, Montréal avait été affecté par quatre bordées de neige au mois de février. Quelques jours plus tard, la tempête du siècle avait lieu les 3 et 4 mars.
115 centimètres de neige étaient tombés en février 1971, contre une normale de 41 centimètres. En mars, 77 centimètres s'étaient accumulés, contre 35 centimètres habituellement.
La différence entre l'hiver de 1971 et celui-ci ? Les températures. À l'époque, le mercure s'était plus régulièrement trouvé sous les normales de saison, tandis que cette année, ce n'est pas tout à fait le cas.
Mais plus récemment, en 2008, l'hiver était plus doux qu'à l'usuel... Et la neige s'est montrée à de nombreuses reprises ! Là encore, mars fut également très enneigé.
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