Foudre et feux de forêt : des airs de déjà-vu
La foudre est la grande responsable de la majorité des feux de forêt actuellement actifs. Même si la situation est loin d’être comparable à celle de l’an dernier, ça reste préoccupant. Détails ici.
Le risque revu à la baisse pour certains
En raison de la forte pluie des derniers jours, le risque d’incendie a été réduit au niveau bas notamment sur l’ouest, le sud et une bonne partie du centre du Québec. Malheureusement, d’autres secteurs ont été moins choyés, côté précipitations. Ainsi, le risque extrême d’incendie demeure pour une portion du territoire du nord du Québec. Le contexte sec et chaud y explique que plusieurs feux sont toujours non maîtrisés. Une vingtaine de nouveaux feux ont d’ailleurs été déclenchés par les orages du 5 juin, qui ont principalement touché le nord et le centre de la province.
Quand la foudre cible les forêts
La foudre frappe fort cette année. Les forêts québécoises en sont tristement témoins. Un scénario qui n’est pas sans rappeler celui de l’an dernier avec une séquence de temps chaud et sec, suivi d’orages et de foudre. Jusqu’à maintenant, la foudre est la grande responsable de 30 feux, sur un total de 173, dans la zone intensive. Les orages du mercredi 5 juin dernier, avec leur foudre, ont vraiment laissé leurs traces.
Petit voyage dans le temps
Les feux de forêt de l’été dernier sont encore bien frais dans notre mémoire. Même les résidents des secteurs les moins touchés de la province se souviennent de la mauvaise qualité de l’air et de la teinte incroyablement étrange que prenait le ciel lors de ces journées… Des souvenirs qui donnent froid dans le dos. Il est important de préciser qu’en ce moment, à l’échelle de la province, on est à plus de 3000 hectares brûlés. À pareille date l’an dernier, on en était à plus de 600 000 hectares brûlés, dans seulement la zone intensive des feux de forêt. La situation demeure à surveiller, puisque trois feux sont non maîtrisés à l'heure actuelle. D'ailleurs, la majorité de la superficie brûlée cette année peut être attribuée à ces trois feux.
Les conditions idéales pour les feux
Le temps sec continue de s’accrocher sur le nord du Québec, où des températures très chaudes (et surprenantes) ont été enregistrées. Si les feux de forêt avaient un régime alimentaire, c’est exactement celui-ci qu’ils préféreraient pour se nourrir continuellement : du temps sec et chaud!
Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.