Fraîcheur et chaleur intense : l’Europe scindée en deux
Tandis que l’ouest de l’Europe s’apprête à renouer avec la fraîcheur, l’est du continent continuera de suffoquer sous un dôme de chaleur anormal. Détails.
Historique
Depuis quelques jours, les pays scandinaves subissent les soubresauts d’une vague de chaleur sans précédent. À vrai dire, il n’a jamais fait aussi chaud en septembre en Suède et en Norvège : le 5 septembre, les villes d’Etne et de Lund ont enregistré des maximums de 30,6 °C et de 31,1 °C respectivement.
C’est d’ailleurs la première fois que le mercure dépasse la barre des 30 °C pour ces deux pays en septembre. Or, un répit se dessine à l’horizon.
Dès lundi, une masse d’air très frais en provenance de l’Arctique va descendre sur l’Europe par les portes de l’ouest. Ce dôme d’air particulièrement frais offrira tout un contraste de températures aux pays du nord par rapport aux derniers jours.
Cependant, le contraste le plus marquant se produira du côté des pays de l’ouest et du centre du continent. Les maximums attendus cette semaine seront largement sous les normales saisonnières. Du Royaume-Uni jusque dans le nord de l’Espagne, en passant par la France, les températures seront de 5 °C à 10 °C sous la normale. À Paris, le mercure aura du mal à dépasser les 15 °C en milieu de semaine.
Malheureusement, cette masse d’air frais ne devrait pas atteindre l’est du continent, qui en aurait bien besoin. L’Europe de l’Est, dont les Balkans et les pays baltes, continuera de suffoquer cette semaine : les températures seront jusqu’à 10 °C au-dessus de la normale de saison. À Bucarest, le mercure pourrait grimper jusqu’à 30 °C par moments.
Rappelons que la saison estivale actuelle est devenue la plus chaude jamais enregistrée pour le continent, déclassant 2022. Une vague de chaleur hors du commun s’était d’ailleurs emparée du sud et d’une partie du centre de l’Europe à la mi-juillet, forçant de nombreuses villes italiennes à déclencher l’alerte rouge.
Source : www.ouest-france.fr
