Froid extrême : dangers à ne pas sous-estimer
Ce qui s'en vient, c'est février à l'extrême. Prévision.
En bref :
Refroidissement éolien extrême;
Très grand risque d'engelures;
Formation de glace noire et de brouillard givrant;
Le vortex contre-attaque
Le Québec n'a guère été touché par les descentes de froid jusqu'à présent cet hiver. Surtout concentré en Sibérie et dans l'Ouest canadien, le vortex polaire n'est pas parvenu à s'étendre suffisamment pour atteindre la Belle Province. De fait, le plus froid que Montréal ait connu est -16,1 °C. Toutefois, une première vraie incursion d'air arctique est anticipée. Ces températures extrêmes sont accompagnées de dangers à ne pas sous-estimer.
Danger sur la route
Ce premier épisode de froid extrême de l'hiver risque d'avoir des répercussions sur les routes. En effet, étant donné que le contraste de température entre l'air et l'eau sera important, la fumée de mer pourrait contribuer à la formation de glace noire sur la route. Les ponts pourraient devenir de véritables patinoires. La prudence sera de mise si vous devez prendre le volant, surtout en fin de nuit de vendredi à samedi. N'oublions pas que le froid intense réduit considérablement l'efficacité des abrasifs. De plus, les pneus perdent de l'adhérence, ce qui représente un risque supplémentaire.
Un autre danger peut se manifester par temps glacial : le brouillard glacé. Il se forme lorsque les températures sont extrêmement froides. Celui-ci est constitué de fines particules de glace. Bien qu'il soit moins glissant que le brouillard givrant, on retrouve tout de même une fine couche de glace sur la chaussée.
Attention aux engelures
Le mercure devrait chuter à -29 °C dans la nuit de vendredi à samedi. Durant le jour, il devrait demeurer sous les -20 °C à Montréal. Mais la sensation de froid sera grandement accentuée en raison des vents. Le refroidissement éolien pourrait causer des engelures en moins de dix minutes. Si vous devez sortir de la maison, assurez-vous de couvrir votre peau pour vous protéger de ce danger sournois.
Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.