Grâce à ce phénomène, le Québec éviterait les restes de l'ouragan Helene
Les conséquences auraient pu être importantes. Prévision.
Neuvième tempête
L'onde tropicale en formation dans la mer des Caraïbes représente la neuvième tempête de la saison dans le bassin atlantique et on lui attribuerait le nom d'Helene. Selon les prévisions de la NHC, la perturbation devrait prendre de l'ampleur et atteindre le statut d'ouragan. Helene pourrait toucher terre en Floride après avoir atteint la catégorie 2 avec des vents soufflant à plus de 154 km/h.
Trajectoire vers le nord
Le tracé emprunté par le cyclone tropical constitue une menace pour le Québec. Beryl a été un exemple cette saison avec les pluies diluviennes qui ont causé des dégâts. Une fois la tempête en route sur le continent, le phénomène de friction freine ses ardeurs. Même si elle perd en intensité, l'énergie résiduelle et l'humidité qu'elle transporte suffisent pour générer d'importantes quantités de précipitations.
Le Québec protégé
Heureusement pour le Québec, Helene devrait terminer sa course quelque part au sud de la frontière. S'il avait eu le champ libre, le cyclone aurait pu se diriger vers la Belle Province. Cette fois-ci, un phénomène connu aurait pour effet de faire dévier la tempête vers l'ouest. C'est précisément l'interaction d'une perturbation avec une autre zone de basse pression qui est en cause.
Effet Fujiwara
L'effet Fujiwara met en scène deux systèmes de basse pression qui entrent en interaction. De fait, au fur et à mesure qu'ils se rapprochent l'un de l'autre, ils révolutionnent comme dans une danse. Dans le cas d'Helene, le creux atmosphérique présent au sud de la frontière empêcherait les restes de la tempête de poursuivre sa route jusqu'au Québec. Ils risquent plutôt de bifurquer vers l'ouest avant d'achever leur cycle de vie.
Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue.