Hiver : le grand retour en force pourrait ne pas avoir lieu
L'hiver va-t-il enfin reprendre ses droits? Réponse ici.
En bref :
Du temps plus froid durant les deux dernières semaines de février;
Le froid ne devrait pas sévir longtemps;
Pas de coups d'éclat anticipés d'ici la mi-mars.
Le grand absent
À la mi-février, nous devons admettre que la saison a manqué de mordant. Depuis le 1er décembre, date à laquelle débute l'hiver météorologique, le Québec a connu des températures majoritairement au-dessus de la normale. De fait, selon la prévision à long terme, ce sera un des plus doux que la province a connus. Si les deux dernières semaines de février risquent de mettre en scène le retour du froid hivernal, il sera d'intensité modérée. De plus, le confinement du vortex polaire de l'autre côté du globe offrirait une bonne garantie que l'air arctique ne s'immisce pas au Québec vers la fin février.
Le temps passe
Le 14 février marque la fin du cœur de l'hiver. Cette période la plus froide de l'année débute vers le 6 janvier. Par conséquent, un écart se creuse entre la première portion de février et la seconde. La douceur prend du galon. Les maximums moyens font un bond de 2,5 °C à 4 °C selon les régions. Toutefois, les températures printanières devraient se faire attendre encore quelques semaines.
Février à l'envers
Cette année, février avance à reculons. En effet, la seconde portion du mois serait plus froide que la première. L'écart avec la normale s'est avéré considérable du 1er au 15 : une anomalie positive de presque 7 °C. Selon les modèles, le Québec connaîtrait des températures plus près des normales saisonnières durant les deux dernières semaines. Toutefois, pour l'ensemble du mois, le bilan devrait présenter des températures anormalement douces.
Vers la douceur
La tendance froide des deux prochaines semaines pourrait laisser entendre que l'hiver reprend ses droits. Cette affirmation est vraie considérant que la première portion du mois a été exceptionnellement douce. Toutefois, ce froid serait de courte durée et ne serait pas appuyé par une descente du vortex polaire. Compte tenu du contexte atmosphérique, le niveau de confiance accordé aux modèles n'est pas élevé pour le début du printemps météorologique qui débute le 1er mars.
Avec la collaboration de Réjean Ouimet et Nicolas Lessard, météorologues.