Jusqu'à 300 mm sont attendus dans cette région canadienne
Une série de rivières atmosphériques déversera d'impressionnantes quantités d’eau tout au long de la semaine en Colombie-Britannique.
Le début de l’automne astronomique s’annonce mouillé de part et d’autre du pays. Alors que le Québec connaîtra bientôt son premier épisode de pluie depuis plus de deux semaines, la Colombie-Britannique ne sera pas en reste.
Plusieurs systèmes se succéderont, apportant jusqu’à 300 mm de pluie sur certaines parties de la côte ouest. Ces systèmes incluront des rivières atmosphériques apportant des quantités de pluie impressionnantes tout au long de la semaine.
Comme son nom l’indique, une rivière atmosphérique est un phénomène qui ressemble à une rivière, mais dans le ciel. C’est une longue bande étroite qui transporte de grandes quantités de vapeur d'eau, généralement provenant des tropiques, où l'humidité atmosphérique est abondante. En se dirigeant vers des latitudes plus élevées, elle déverse d'importantes quantités de précipitations.
De l’humidité qui vient de loin
D’ici mercredi, les secteurs côtiers plus au nord pourraient recevoir jusqu’à 300 mm localement, créant d’importants risques d’inondations. En provenance du sud-est de l’Asie, toute cette humidité était préalablement bloquée par une crête atmosphérique.
La Colombie-Britannique, d’un extrême à l’autre
La ville la plus arrosée du Canada est Prince Rupert, en Colombie-Britannique, qui reçoit en moyenne plus de 2 500 mm de précipitations annuelles. À seulement 800 kilomètres au sud-est de Prince Rupert se trouve la ville la plus sèche du pays, Kamloops, qui reçoit moins de 300 mm de précipitations par an. Il faudrait environ huit ans à Kamloops pour accumuler ce que Prince Rupert reçoit en une seule année.
Le mois de septembre le plus humide jamais enregistré à Prince Rupert remonte à 1908, avec un total de 517 mm, tandis que le mois de septembre le plus sec a été enregistré en 1929, avec seulement 26,4 mm.
Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.