La période de météo extrême, ça commence maintenant dans cette région
Le printemps est synonyme de temps doux et de floraison au Québec. Mais aux États-Unis, c'est le début d'une vague d'épisodes de météo extrême dans plusieurs régions.
La saison s'active
Les orages violents et les tornades ne prennent jamais de longues vacances dans le centre et le sud des États-Unis. Mais le temps violent est particulièrement actif entre le printemps et l'automne. Et ça semble vouloir commencer cette semaine. Dans le centre du Texas, mais surtout en Oklahoma et au Kansas, les risques de tornades et d'orages violents seront bien présents dimanche. Les risques seront modérés autour de la ville de Wichita, au Kansas.
Encore la Louisiane
Lundi, ce sera au tour de certains secteurs plus au sud et à l'est de devoir négocier avec de réels risques de temps violent. On surveillera la région de La Nouvelle-Orléans, tout l'État de la Louisiane, presque tout le Mississippi et le sud de l'Arkansas. On l'a vu lors du passage de l'ouragan Katrina, ces secteurs sont vulnérables aux inondations. Le sol est souvent marécageux, et le dénivelé est très faible.
Un départ canon
Le début de l'année a été particulièrement actif aux États-Unis. Selon les données de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), on a rapporté 45 tornades en janvier et 52 en février, alors que la moyenne est de moins de 40 pour ces deux premiers mois de l'année. Étonnamment, en date du 23, le mois de mars a été plutôt tranquille avec 38 tornades. La moyenne est de 80 pour le mois de mars au complet. Ces chiffres font habituellement un saut marqué au début du mois d'avril. On rapporte en moyenne 182 tornades en avril et 268 en mai. La saison du temps violent ralentit habituellement de façon appréciable à la mi-juillet.
Plus tard chez nous
Au Québec, la saison du temps violent est évidemment plus modeste et commence plus tard. La première tornade est observée en moyenne le 10 juin. Au cours des dernières années, on rapporte habituellement entre 8 et 12 tornades chaque année au Québec. Ce chiffre a augmenté depuis 2017, non pas parce que le nombre de tornades a explosé, mais plutôt parce que plusieurs passaient inaperçues avant cette date. En effet, depuis 2017, le Northern Tornadoes Project réussit à identifier le passage d'une tornade même dans des régions complètement inhabitées.
