Ce phénomène va se faire rare en mai

Avec l'arrivée du temps plus chaud qui vient avec le mois de mai, le tonnerre et les éclairs préparent tranquillement leur grand retour. Toutefois, la saison débuterait en douceur cette année, et les orages les plus spectaculaires se feront encore désirer.


Une rareté

Les premiers orages de la saison se sont invités un peu plus tôt qu'à l'habitude, le 11 mars dernier. Il faudra toutefois être patient pour voir un spectacle digne de ce nom. En général, le Québec aperçoit ses premiers orages violents autour du 3 mai. 2021 fera cependant exception à la règle : si un risque de voir quelques éclairs épars ici et là est possible, on ne peut s'attendre à un phénomène violent digne du coeur de juillet au cours des prochaines semaines.

En effet, la quantité d'énergie disponible est surtout concentrée au sud de la frontière avec les États-Unis. Sans surprise, le Midwest (dont le Texas) est le lieu où se concentre le plus cette instabilité, à un point où des orages violents et des tornades sont possibles au cours des prochains jours.

ENERGIE USA

L'énergie au sud

S'il n'est pas impossible de voir quelques cellules de notre côté de la frontière, le spectacle serait plutôt timide. L'instabilité aura effectivement beaucoup de mal à se frayer un chemin jusqu'au Québec, notamment en raison des températures fraîches et du faible apport du soleil. Quelques éclairs pourraient s'inviter en milieu de semaine, mais les cellules orageuses risquent d'être isolées et de faible intensité.

ENERGIE NORD EST

Beaucoup d'eau

L'activité orageuse marchera d'ailleurs main dans la main avec les systèmes dépressionnaires, qui rythmeront la prochaine semaine. Au total, près de 30 millimètres d'accumulations sont attendus dans les régions les plus arrosées, dont l'Estrie.

PLUIE PREVUE (1)

Par conséquent, tout indique que la saison des orages prendra un certain retard, malgré un départ un peu plus hâtif que la moyenne.

Les orages font un retour remarqué au cours du mois de mai, et deviennent de plus en plus fréquents au fur et à mesure qu'évolue la saison estivale. Le sommet d'activité est généralement atteint au cours du mois de juillet, où on enregistre aussi les températures les plus chaudes de l'année.

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Une atmosphère instable, caractérisée par de l'air chaud près du sol et du froid en altitude, est l'ingrédient clé pour une cellule orageuse réussie.


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