La vraie chaleur arrivera-t-elle à temps pour les vacances ?
Peut-on garder espoir que la chaleur sera au rendez-vous pour les vacances ? Pas de scénario catastrophe en vue, mais il faudra patienter encore un peu. Prévision.
En bref :
L'été se fait attendre au Québec ;
Les chances de voir les grandes chaleurs sont assez limitées ;
Le contexte pourrait être favorable vers la fin juin.
Espoir et déception
Juin est plein d'espoir quant à l'arrivée des températures estivales. Toutefois, elles se font attendre alors que le mois est déjà bien entamé. Tandis que la chaleur forte s'installe progressivement aux États-Unis, le contexte atmosphérique n'est pas idéal pour qu'elle remonte jusqu'au Québec. Cette fameuse crête prend forme dans le Midwest américain, ce qui défavorise la Belle Province.
« La descente d’air du nord-ouest concerne les régions de l’Est ontarien et du Québec, explique Réjean Ouimet. La conséquence nous maintient dans un scénario ou la chaleur vient par à-coups. Donc, chaleur possible, mais sans excès caniculaire et surtout pas de séquence prolongée. Ce qui marque habituellement le début de la période des grandes vacances. Ce fut le cas au cours des dernières années. »
Été en retard
Lors des cinq dernières années, la chaleur et l'humidité ont marqué l'été. En juin et en août 2021, le mercure s'est maintenu au-dessus de la normale. Un an auparavant, deux grosses canicules ont fait suffoquer le Québec. En 2019, c'est à compter de la mi-juin que la province a observé des températures chaudes et des ressentis jusqu'à 43. Puis, souvenons-nous qu'en 2018, une forte canicule de dix jours a été enregistrée entre le 27 juin et le 5 juillet.
Exemple à ne pas suivre
Espérons que le Québec ne revivra pas le scénario de l'année 2017, le dernier été décevant que la province ait connu. En effet, la chaleur estivale ne s'était manifestée qu'à partir du 3 juillet. Toutefois, les météorologues surveillent actuellement le potentiel qu'une poussée d'air chaud se rende jusqu'aux Grands Lacs et dans les sud du Québec vers la fin du mois de juin. La présence du froid n'est pas à négliger non plus, lequel pourrait compromettre une tentative de remontée du mercure. De plus, ce contexte atmosphérique pourrait favoriser la formation de temps violent.
Avec la collaboration de Réjean Ouimet, météorologue.