S’il fait beau ce week-end, méfiez-vous absolument de ceci
Le beau temps incite la population à sortir de chez elle, parfois au détriment des mesures de distanciation sociale. MétéoMédia s’est entretenue avec le docteur Gaëtan Roussy, psychologue et vice-président de l’Association des psychologues du Québec (APQ), pour mieux comprendre le phénomène.
« Les humains ont besoin de lumière pour mieux fonctionner et stimuler leur corps et leurs activités cérébrales. On sait aussi que quand il fait beau, les autres sont plus dehors aussi. Ça nous invite à sortir davantage parce qu’on sait qu’il y a plus d’échanges intéressants à l’extérieur. Ça fait aussi changement ; à l’extérieur, on a plus de liberté, plus d’espace et plus d’occasions d’échanges », explique de prime abord Dr Roussy.
Une étude menée par une société d'études de marché au Royaume-Uni abonde d’ailleurs en ce sens. Selon leurs résultats, des millions de Britanniques entreraient dans une phase « d’hibernation sociale » à l’arrivée de l’hiver. Durant cette période, ils seraient deux fois plus enclins à trouver des excuses pour éviter un événement social que lors des mois d'été. Parmi les 2 000 adultes sondés, 72 % d’entre eux étaient plus sociables lors de la saison estivale.
Une présence accrue des rayons du soleil aurait également le potentiel de renforcer les émotions positives, en plus de diminuer la fatigue et la mauvaise humeur, selon une étude berlinoise.
MAUVAIS TEMPS, DEUXIÈME CONFINEMENT ?
« Quand il ne fait pas beau et qu’on sort à l’extérieur, on a encore l’impression d’être à l’intérieur. Quand le ciel est très nuageux, ça donne aussi une impression de confinement. Le beau temps nous donne, au contraire, une impression d’ouverture, une impression d’espace », ajoute le spécialiste. C'est pourquoi le besoin d'aller à l'extérieur peut s'avérer moins pressant lors de journées où le ciel est peuplé de nuages.
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