Un facteur qui pourrait sauver le reste de l'été
L’excès d’humidité nous laisse une impression de début d’été gâché. Que nous réserve la suite de la saison? Prévisions.
Un début d’été à l’eau
L’humidité a marqué la première moitié de l’été, qui s’étend du 1er juin jusqu’au 15 juillet. Que ce soit par la quantité de précipitations reçue ou par son influence sur la chaleur ressentie, celle-ci n’a pas toujours été agréable. On se souvient notamment des humidex élevés lors des différentes poussées de chaleur, contribuant à rendre la chaleur très inconfortable dans plusieurs régions du Québec.
L’excès d’humidité a aussi contribué à l’augmentation des quantités de précipitations lors du passage des orages. « L’exemple du 13 juillet, avec des pluies de plus de 100 mm par endroits, est assez éloquent », précise Réjean Ouimet, météorologue, « mais d’autres systèmes imposants et plus lents ont aussi amené des épisodes de pluies record à Gaspé en juin et à Sherbrooke en juillet. »
L’absence de soleil joue aussi pour beaucoup dans ce sentiment d’été gâché. De fait, on a nettement moins de belles journées depuis le début de l’été que d’habitude. Et encore une fois, l’humidité est l’une des responsables puisque le surplus d’eau dans l’atmosphère s’est traduit par une abondance de nuages.
Il ne faudrait toutefois pas tout lui imputer, au moins en ce qui a trait au manque de soleil. La fumée des feux de forêt a largement contribué à voiler le ciel depuis le début de la saison.
Un facteur qui pourrait apporter un peu de répit
Mauvaise nouvelle en apparence, le corridor de perturbations va rester orienté de la même manière au cours des prochaines semaines. Par contre, celui-ci pourrait se déplacer vers le sud-est de la province. « On voit un léger retrait de la zone perturbée vers les régions du nord-est des États-Unis. Ce mouvement libérerait des régions du Québec des plus fortes possibilités de pluie », nous rassure Réjean Ouimet.
Tout le monde ne sera toutefois pas épargné. Les régions au sud du Saint-Laurent demeureront à la merci des fortes pluies, notamment les secteurs de l’Estrie vers l’est du Québec et le Nouveau-Brunswick.
Et si le meilleur était pour la fin?
Si ce retrait se concrétise, la fin août pourrait connaître les meilleures conditions de la saison, soit moins de précipitations et une plus grande présence du soleil qui devrait maintenir des températures élevées.
Seule ombre au tableau : le taux d’humidité. Celui-ci restera élevé : « un vaste secteur sur le nord-est du continent, incluant le Québec, connaît un surcroît d’humidité des sols. De plus, la végétation est luxuriante, compte tenu des conditions récentes, ce qui ajoute un surplus d’eau dans l’air. »
Si on compare avec les mois de juin et de juillet, le mois d'août reste tout de même le choix le plus sûr pour les vacanciers.
Avec la collaboration de Réjean Ouimet, présentateur et expert météo.