Le Québec dans la ligne de mire d'un ouragan majeur ?
L'ouragan Larry, qui fait actuellement des siennes dans l'océan Atlantique, pourrait éventuellement se frayer un chemin vers l'est du Canada - et le Québec pourrait écoper.
Larry est actuellement de catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson, mais pourrait prendre du galon au cours des prochains jours. Il est prévu qu'il atteigne le stade de catégorie 4 en remontant vers le nord.
Des vents soutenus allant jusqu'à 205 km/h ont été enregistrés jusqu'à maintenant, avec des rafales encore plus violentes. Il se déplace actuellement vers le nord-ouest à une vitesse d'environ 24 km/h.
Une houle impressionnante pourrait atteindre les côtes des Bermudes, des Bahamas et des Antilles au cours des prochains jours, avant de prendre le chemin de l'est des États-Unis.
Larry pourrait visiter l'est du Canada
S'il est actuellement dans le milieu de l'océan Atlantique (et, par conséquent, n'a que des impacts limités), cela pourrait changer au cours des prochains jours.
En effet, sa trajectoire exacte sera déterminante : il n'est pas impossible que Larry prenne le chemin de Terre-Neuve-et-Labrador et des Maritimes, déversant d'importantes quantités de précipitations et faisant souffler des vents violents dans son sillage.
Si les vestiges de Larry ne feraient que frôler le Québec, la province pourrait tout de même subir des impacts collatéraux. La pointe gaspésienne et les Îles-de-la-Madeleine seront particulièrement à surveiller.
Mentionnons cependant que plusieurs facteurs restent incertains, à l'heure actuelle. Il faudra surveiller la situation de près d'ici la fin de la semaine prochaine.
L'apogée de la saison des ouragans, c'est maintenant
La saison des ouragans a atteint son apogée dans le bassin atlantique, notamment en raison des eaux plus chaudes qui favorisent la formation de systèmes plus violents. Cela est perceptible : Larry est déjà le troisième ouragan majeur de la saison, derrière Grace et Ida. La moyenne enregistrée au cours de la saison des ouragans entière a été atteinte, et cette dernière est loin d'être terminée.
La saison 2021 a égalé le record établi en 2011 de sept perturbations tropicales nommées dans l’Atlantique entre le 10 août et le 1er septembre. Seulement cinq autres saisons dans l’Atlantique ont eu douze perturbations nommées ou plus à compter du 1er septembre - dont les années-records 2005 et 2020.