Le Québec s'approche du grand gel généralisé
Même si Montréal a connu récemment des nuits clémentes, le premier gel est déjà là dans plusieurs secteurs du sud du Québec. Et ça ne fait que commencer.
Avec l'arrivée de l'automne, c'est la saison des premiers gels qui débute. Sept-Îles, Gaspé et Saguenay ont déjà connu leur premier gel cette année, le 19 septembre, soit un peu en avance pour la dernière ville citée. Cette tendance est inversée pour Sherbrooke, qui est en retard. Quant à Val-d'Or, la ville a enregistré un minimum sous zéro degré tôt ce matin.
Des creux atmosphériques vecteurs de froid
La succession de creux atmosphériques sur le sud du Québec sera responsable de cette baisse des températures sous les normales. Ainsi, un premier creux a refroidi la province mercredi 28 septembre. Après une courte période de répit, un second creux nous arrivera de l'Arctique cette fin de semaine, plus précisément le dimanche 2 octobre.
Des nuits de plus en plus fraîches
Dès cette nuit, un risque de gel assez généralisé est présent sur le Québec. Les grandes villes comme Montréal et Québec risquent d'y échapper, mais plusieurs secteurs de l'Outaouais au Bas-Saint-Laurent, en passant par l'Estrie et la Mauricie, risquent d'avoir du gel au sol, et même des températures sous le point de congélation.
Rappelons d'ailleurs que même avec une température de l'air à deux degrés, il est possible de voir se former du gel au sol. Des avis de gel ont d'ailleurs été émis par Environnement Canada pour la nuit de jeudi à vendredi. Cette séquence de froid devrait s'étirer jusqu'à lundi matin, avec une bonne partie du Québec qui pourrait enregistrer un gel.
Il devrait tout de même y avoir un petit répit de vendredi à samedi avec le froid qui se limitera aux secteurs plus au nord, avant de revenir dès samedi soir. Et même si certains secteurs échappent au gel ce week-end, ils se trouveront quand même sous les minimums normaux pour cette période de l'année, c'est-à-dire autour de 8 °C pour Montréal et 6 °C pour Québec.
Et d'une façon générale, nous allons devoir nous habituer à ce genre de minimum de température.
Avec la collaboration de Alexandra Giroux, météorologue.