Les étés ne sont plus comme avant
Au Québec, les étés changent. Les changements climatiques confirment une tendance vers le réchauffement. Il y a toutefois une bonne nouvelle pour la Belle Province. Explications.
L'été change
Affirmer que les étés québécois changent est un euphémisme. Les changements climatiques sont réels et bien documentés et le Québec n'y échappe pas. La saison estivale se réchauffe, mais elle présente aussi de nouveaux atouts. En considérant deux périodes de trente ans, entre les décennies 1961 à 1990 et 1991 à 2020, la région de Montréal a connu un réchauffement de 1 °C. Pour l'ensemble des régions de la province, la température a augmenté de 0,3 °C.
De belles séquences
Depuis 2000, le Québec a connu trois séquences de trois étés chauds consécutifs avec 0,5 °C au-dessus de la normale. Il s'agit des années 2001 à 2003, 2010 à 2012 et 2018 à 2020). Toutefois, la tendance la plus intéressante en ce concerne l'allure des nouveaux étés québécois est la diminution des saisons décevantes. De fait, au cours de la décennie 1990, la province en a connu six ; puis, lors de la suivante, seulement quatre. Depuis 2010, seulement deux étés ont déçu.
Plus d'eau
En ce qui concerne les précipitations, il y a peu de changements notables entre les deux périodes de 30 ans (soit de 1961-1990 par rapport à 1991-2020). Toutefois, lors de la dernière décennie, on constate une hausse moyenne de 11% de la quantité de pluie et du nombre de jours avec des précipitations. Ceci est en accord avec l’hypothèse des changements climatiques qui met en relation le réchauffement du climat qui entraîne une augmentation de la vapeur d’eau dans l’atmosphère.