Les extrêmes de janvier, les voici
Les mois de janvier se succèdent et ne se ressemblent pas toujours. Si certains ont connu d'impressionnants records de chaleur, d'autres nous ont fait grelotter comme jamais, et certains nous ont ensevelis sous d'importantes quantités de neige.
Chaleur exceptionnelle
Si le mois de janvier est généralement celui où le Québec connaît les températures les plus froides, ce n'est pas toujours le cas. Il arrive que le thermomètre grimpe à des chiffres dignes du début de l'automne, comme ce fut le cas en 1995 à Sherbrooke. À cette date, le mercure est monté à près de 16 °C, ce qui est, encore à ce jour, le record de chaleur absolu pour le premier mois de l'année.
Si les vagues de chaleur exceptionnelle ne sont pas toujours présentes, une tendance à la douceur se dessine néanmoins depuis les dernières décennies. Trois années récentes se taillent une place dans les mois de janvier les plus doux depuis 1955 : 2006, 2017 et 2020.
Un froid de canard !
À l'inverse, les températures ont souvent été glaciales. La palme du record de froid le plus impressionnant appartient à Val-d'Or, qui a vu son mercure descendre jusqu'à -43,9 °C en 1962. Ce scénario fut semblable à Sept-Îles en 1950, où la ville a frôlé les -43,3 °C. Ce sont des marques encore inégalées à ce jour.
Rappelons que le mois de janvier correspond à la période où l'hiver est confortablement campé sur la province, et où les vagues de froid extrême sont les plus nombreuses - et les plus intenses.
De la neige à profusion
L'est est la région qui collectionne les accumulations de neige record. Gaspé a été particulièrement gâtée en 2007, avec une chute de neige de 74 centimètres en à peine 24 heures, à la troisième semaine de janvier.
C'est d'ailleurs la tempête de neige la plus fructueuse que le Québec a connue au cours du premier mois de l'année. La deuxième position revient à Sept-Îles, qui a enregistré près de 66 centimètres de neige le 25 janvier 1946.