Les pires contrastes de températures, les voici
On se plaint régulièrement des contrastes de températures entre une journée et une autre. Mais parfois, les contrastes de températures se font encore plus rapidement : on peut perdre ou gagner plus de 20 °C en quelques heures ! Tous les détails ici.
Saviez-vous que l'on pouvait perdre plus de 20 °C en quelques heures ? « C'est très possible ! Cela peut arriver lors du passage d'une dépression, où il y a un très fort contraste entre les masses d'air », explique Anne-Sophie Colombani, vidéaste-météorologue à MétéoMédia.
L'exemple le plus frappant que la météorologue a trouvé était en 1943, lorsque la ville de Spearfish, en Dakota du Sud a gagné 27 °C en l'espace de deux minutes.
Au Québec, des contrastes importants existent aussi, mais ne se sont jamais fait aussi rapidement. À Montréal, le dernier contraste important est arrivé l'année passée lorsqu'en douze heures, les températures ont chuté de 20 °C. En 38 heures, elles avaient chuté de 37 °C, passant de 10 °C à -27 °C.
À Val-d'Or, il faut remonter un peu plus loin pour trouver un contraste important : en 1990, la ville est passé de -28 °C à 5 °C en seulement 14 heures !
LES RECORDS SE SUIVENT...
Dans la ville de Sept-Îles, le 15 juin 2018, on est même passé d'un record de chaleur pour la journée à un record de froid ! Du jamais vu pour la ville ! Le même phénomène avait eu lieu à Okhlahoma-City, mais en 1911.
LE VENT, EN CAUSE ?
« Si l'on peut observer des fluctuations incroyables, c'est aussi à cause d'effets locaux comme les vents », explique Anne-Sophie Colombani, avant de montrer comme exemple la ville de Pincher Creek, en Alberta, et le Chinook, un vent des montagnes Rocheuses : « en 1962, en l'espace d'une heure, cette ville a connu une hausse du mercure de 41 °C ! ».
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