Les pires tempêtes du temps des Fêtes
L'hiver québécois est rigoureux. Au cours de son histoire, des tempêtes mémorables ont marqué le temps des Fêtes. Grandes quantités de neige et de verglas, vents forts, pannes d'électricité, certains événements ont eu de graves conséquences durant cette période de réjouissances.
Trois jours de neige
Au Québec, on compte en moyenne deux bordées durant le temps des Fêtes. Au cours de cette période hivernale, l’histoire météorologique de la province a donné lieu à quelques événements majeurs qui ont laissé des traces dans la mémoire collective. Dans un passé plus lointain, Montréal a connu une véritable tempête mémorable. Entre les 26 et 28 décembre 1969, il est tombé 70 centimètres de neige. De fait, il a neigé de 1 h 00 le 26 à 13 h 00 le 28 sans interruption. Avec les vents forts qui soufflaient, on se doute bien que la circulation a été perturbée pendant plusieurs jours. Cette tempête a fait quinze morts. À Roberval, plus de 77 centimètres se sont accumulés au cours de la même période.
Courte, mais intense
Il y a moins longtemps, en 2012, une tempête de neige a fait rage durant seulement quelques heures. Plus de 45 centimètres de neige sont tombés à Montréal, dont 29 au cours de l’après-midi du 27 décembre seulement. C’est l’intensité de l’événement qui lui confère sa personnalité : la neige forte s’est accumulée à grande vitesse. Le bilan est plutôt lourd : voitures abandonnées, patrouille policière en motoneige, onze jours de déneigement au total. Notons que Saint-Hyacinthe a reçu 57,5 cm les 27 et 28 décembre 2012.
Une cargaison de neige
Parfois, les tempêtes prennent une tournure plus problématique en raison de la nature des précipitations. En 1942, du 29 au 31 décembre, il est tombé 80 centimètres de neige à Saguenay. Le mois de décembre au complet est passé à l’histoire alors que trois tempêtes de 50 cm et plus ont fait rage. Au total, la région de Saguenay a reçu 240 centimètres en décembre seulement. Cet hiver-là, plus 611 centimètres se sont accumulés dans cette région ! Pendant ce temps, Montréal recevait 39 mm de verglas. L’hiver 1942 a été froid et neigeux : plus de 300 centimètres à Montréal.
Mauvais souvenir
Dans un passé récent, entre le 5 et le 9 janvier 1998, le sud du Québec vivait la crise du verglas. Un épisode rarissime qui a causé beaucoup de dégâts et qui a marqué la mémoire collective. Il s’agit probablement d’un des pires phénomènes météo de l’histoire canadienne. Entre 70 et 110 mm de verglas sont tombés durant 80 heures.
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