Les preuves en chiffres que la chaleur est en retard
Mardi, Rimouski a dépassé les 20 °C pour la toute première fois de l’année (record égalé avec l’année 1947), soit plus d’un mois après la marque habituelle. Une donnée parmi tant d’autres qui montre à quel point les températures printanières et estivales ont du mal à s’imposer au Québec.
Rimouski, comme le reste de la province, est plongé depuis octobre 2018 dans un patron constant de températures inférieures aux normales. Dans le domaine des 20 °C tardifs, Val-d’Or a aussi battu son record, alors que l’ensemble des villes du Québec ont atteint cette marque en retard.
Sept-Îles l’attend encore et toujours, deux semaines après avoir dépassé la date habituelle (29 mai). Avec treize records de froid contre trois de chaleur depuis le mois de mars, le printemps a été bien en dessous des attentes. Surtout, la véritable chaleur se laisse aussi désirer.
En général, les premiers 30 °C sont enregistrés le 14 mai au Québec, traditionnellement dans l’extrême sud. En 2019, il a fallu attendre le week-end dernier (9 juin) pour que ce soit le cas ! Les prévisions pour les deux prochaines semaines ne projettent aucune remontée des températures susceptible d’atteindre de telles chaleurs.
Enfin, la neige fait encore étalage de sa présence dans certains secteurs. Le couvert de neige est encore bien présent en terrains montagneux ainsi que dans le parc de la Gaspésie, où la fonte connaît deux semaines de retard sur son « programme ».
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