L'hiver qui se termine en février, oui c'est possible !
L'hiver au Québec est long. Qui ne rêve pas d'un printemps hâtif : les arbres en fleurs et le temps doux qui s'installe ? La fin de la saison froide en février, oui c'est possible ! Si cette idée vous plaît, sachez que quelques surprises sont inévitables en mars.
En bref:
L'hiver qui se termine en février, oui c'est possible ;
La neige au sol disparaît, les grands froids aussi ;
Une surprise inévitable en mars.
Fin des grands froids
Alors que les journées s'allongent et que le soleil prend du galon en février, l’atmosphère doit coopérer pour que l’hiver quitte et que le Québec savoure le printemps. Pour ce faire, il faut que les grands froids prennent fin. Cela se produit normalement vers la fin février. Au cours de la dernière décennie, l’hiver s’est terminé plus tôt à sept reprises.
Le tapis blanc
La neige au sol est synonyme de paysage hivernal. Pour que l’hiver quitte le Québec définitivement, il faut que le tapis neigeux fonde. Avant de voir la pelouse, la patience est de mise puisque cela se produit autour du 23 mars, en moyenne. Au cours des années 1980, à six reprises la neige avait complètement disparu en février, mais aussi en 2000, 2002 et en 2017.
La vraie douceur
Lorsque l’on met le nez à l’extérieur et qu’on n’a plus besoin de manteau d’hiver, le mercure doit atteindre les 10 °C. Cela s’est produit au cours des dernières années. Toutefois, ce sont souvent des événements ponctuels. La belle douceur durable s’installe généralement plus tard en mars, voire en avril. Pour avoir l’impression que le printemps véritable est bel et bien installé, le mois de février doit être nettement au-dessus des normales (jusqu’à 6 °C au-dessus de la moyenne).
Le cas de 1981
Les plus vieux se souviendront de février 1981. Dans le sud du Québec, le mercure grimpe au-dessus du point de congélation du 15 février au 2 mars, le jour comme la nuit. Les maximums atteignent 14 °C le 21 et 15 °C le 22. Avec cette grande douceur, de bonnes pluies sévissent. Les pommiers sont en fleurs et les érables coulent. Le 10 février, Montréal a 25 cm de neige au sol. Le matin du 20 février, il ne reste plus rien. Il y a toutefois un bémol : chaque fois que l’hiver quitte hâtivement le Québec en février, le froid effectue un retour tardif en mars. De fait, en 1981, de nombreux arbres ont péri en raison du bourgeonnement précipité.
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