Lune de mai : elle influence la croissance des végétaux, vrai ou faux?
Lune des fleurs
La lune de mai est nommée « lune des fleurs » en raison de cette période de l'année riche en feuillaisons et fleuraisons au Québec. Cette année, elle sera pleine le 23 mai à 9 h 53. Vous pourrez l'apercevoir à compter de 21 h 11 le 23 jusqu'au lendemain à 5 h 24.
« Il existe une longue tradition d’agriculteurs qui croient que la lune a un effet non négligeable sur les végétaux, raconte Réjean Ouimet. Constitués majoritairement d’eau, ils seraient soumis à l’influence de la lune, de la même manière que la marée des mers et des océans. Ainsi, les agriculteurs se sont dotés d’un calendrier indiquant comment jardiner avec la lune. La pleine lune de mai était donc un moment privilégié pour planter les grains de maïs selon certaines cultures. C’est un autre nom de la lune de ce mois-ci.
Petite lune
Cette pleine lune de mai nous paraîtra un peu petite, sans caractère particulier. La raison : elle atteint son apogée le 17 mai, à une distance de 404 639 km. Six jours plus tard, sa distance sera de 392 064 km. La lune se trouvera donc à bonne distance de notre planète à ce moment. Rappelons qu'elle devient superlune lorsqu'elle est plus près du périgée. Du reste, elle sera visible à plus de 95 % de sa surface entre le 21 et le 25 mai.
Météo favorable
Même si l'impression de fraîcheur a dominé ces derniers temps, c'est un printemps favorable à la floraison que le Québec connaît. De fait, la pluie a été au rendez-vous et les températures ont été au-dessus de la normale malgré l'absence de grandes chaleurs jusqu'à présent.
« D’autres disent que les risques pour la végétation diminuent quand la lune de mai est passée, explique Réjean Ouimet. Comme la lune est tard cette année le 23 mai, on pourrait se dire que pour la plupart des régions les risques de gels sont minimes à compter de ce moment. Ceci étant dit, la lune n’a rien à voir avec les risques de gels, pas plus que sur la croissance des végétaux. Il s’agit de coïncidences quand les deux se produisent simultanément. »
Avec la collaboration de Réjean Ouimet, météorologue.
