La fin du mois de mars sera différente

Bien que la fin du mois risque de se dérouler sous la pluie et parfois la neige, certains secteurs ont accusé un important déficit en matière de précipitations.


On peut dire que mars a été relativement sec cette année. En effet, le courant-jet s’est principalement tenu au sud de la province, ce qui a fait en sorte que la majorité des systèmes qui ont touché le Québec n’ont laissé que peu de précipitations comparativement à la normale enregistrée les années précédentes.

Un record en voie d’être battu

L’écart s’est tellement creusé entre la moyenne de millimètres d’eau habituellement reçue pour le mois et ce qui a été recensé ce mois-ci pour plusieurs secteurs, que déjà Montréal s’enligne pour battre un record.

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Si on inclut autant la neige que la pluie pour la période du 1er au 23 mars, la métropole aura cumulé seulement 9,8 mm d’eau cette année. Le plus bas cumulatif enregistré depuis 1944 remonte à 1967 où seulement 10,1 mm étaient tombés sur la région de Montréal. Il faut rappeler qu’un centimètre de neige fondue équivaut à un millimètre d’eau.

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Une fin de mois sous l’eau

Toutefois, un changement de régime s’amène pour le milieu de la semaine prochaine.

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En début de semaine, un système passera au-dessus des secteurs situés au nord du fleuve et devrait laisser entre 5 et 10 mm de pluie.

Deux jours plus tard, un autre système dépressionnaire, plus costaud cette fois, remontera la côte est vers le Québec. Jusqu'à 30 millimètres d'eau sont possibles dans la grande région métropolitaine. De la neige est également possible, surtout dans les secteur de l'est du Québec. Cette dernière ne devrait cependant pas s'éterniser.

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Une autre perturbation est sur les radars pour les derniers jours du mois de mars. Il pourrait lui aussi amener de la neige, majoritairement pour la pointe gaspésienne, mais les précipitations seraient principalement sous forme liquide pour la majorité du territoire. Sa trajectoire exacte est encore incertaine à ce jour.

Combler le déficit en une semaine ?

Bien que la fin du mois s’annonce « mouillée », les quantités d’eau prévues jusqu’à présent ne laissent pas présager que l’écart pourrait être comblé avec cette série de systèmes.

Cependant, il faut mentionner que ce ne sont pas non plus toutes les régions qui affichent un tel déficit de précipitations. Certains secteurs plus à l’est de la province se situent près des normales. Quoi qu’il en soit, le parapluie sera de mise pour clôturer la fin de mars.


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