La fin de l'année 2022 passe à l'histoire
La fin de l’année 2022 continue à faire couler beaucoup d’encre. Et pour cause : une hausse remarquable des températures pulvérise des records de chaleur. État des lieux.
Le temps des fêtes n’en finit plus de nous surprendre. En attendant la pluie du 31 décembre, un nouvel élément s'est invité dans la province.
Un chemin tout tracé
Comment le mercure peut-il remonter si rapidement ? Tout est une question de minutage. De fait, la succession de deux systèmes dépressionnaires va ouvrir la voie à cette douceur. Le premier système a déjà fait son entrée sur la province en déposant quelques flocons de neige mercredi dans le sud et continue de remonter tranquillement vers le nord. Le deuxième système est attendu le 31 décembre et arrivera juste à temps pour les festivités du Nouvel An avec son cocktail de précipitations.
Entre les deux, c’est là que tout se joue : la haute pression permet à des masses d’air chaud de se faufiler sur le territoire.
Anomalie féroce au Québec
Cette vague de douceur pourrait plonger l’ensemble de la côte est nord-américaine dans les anomalies positives. Pourtant, c’est au Québec que les effets se font le plus sentir. L’anomalie devrait être la plus élevée du continent puisqu’elle pourrait atteindre 18 °C au-dessus des normales de saison. Cette douceur repousserait la ligne du point de congélation complètement vers le nord du Québec.
Des records de chaleur sur le point d'être battus
Tout naturellement les régions les plus au nord et à l’est de la province seraient les plus touchées et pourraient battre d’anciens records de chaleur. Gaspé est à surveiller et pourrait facilement battre les 5,2 de 2003 puisque 7 °C sont prévus pour cette année. Il en va de même pour la Côte-Nord et notamment la ville de Fermont où 0 °C sont attendus.
Dans le sud de la province, la journée du 30 décembre a été celle de tous les exploits. Le plus grand écart est attribué à Sherbrooke, qui avec ces 10,2 °C, enterre son ancien record de 6,3 °C en 1990.
Fait intéressant : c'est la cinquième année consécutive où les températures de la grande région de Montréal dépassent le point de congélation. Cependant en 2017, il s'agissait d'une tout autre histoire puisqu’on enregistrait un maximum de -18,8 °C.
