15 cm de neige possibles dans une région
La neige pourrait faire une apparition remarquée sur plusieurs régions du Québec au cours des prochains jours.
Si les premiers flocons sont déjà tombés sur le nord du Québec, ce serait une première pour les secteurs plus densément peuplés au sud du 49e parallèle.
Les conditions seront réunies
La fraîcheur, bien installée sur le Québec, favorisera la formation de précipitations solides vers la fin de la semaine prochaine. Un creux atmosphérique encouragera effectivement la descente d'air arctique en provenance du nord du continent. Les températures nocturnes pourraient par conséquent frôler les 0 °C et même se situer en dessous à plusieurs endroits.
Entre jeudi et samedi, toutes les conditions seront donc réunies. La nuit de jeudi à vendredi sera à surveiller de près : l'absence de soleil et la fraîcheur nocturne pourraient donner un coup de pouce au tapis blanc.
Cependant, plusieurs incertitudes demeurent.
Scénario 1 : risque de neige
Un risque de neige est possible pour l'Abitibi-Témiscamingue. Val-d'Or est souvent la première grande ville à obtenir de la neige, et ce, dès la première semaine d'octobre. Une portion du Nord-du-Québec, incluant la municipalité de Chibougamau, se joint aussi à la liste.
Les secteurs un peu plus au sud pourraient apercevoir de la neige, mais les chances de voir des accumulations sont plus minces. Les Hautes-Laurentides et l'Estrie pourraient voir quelques flocons, surtout dans les montagnes. Pour la vallée du Saint-Laurent, incluant la région métropolitaine, il faudra encore patienter. Les flocons s'invitent généralement autour de la dernière semaine d'octobre pour Montréal.
Scénario 2 : opportunité manquée
Si les températures sont un peu plus chaudes et que le centre dépressionnaire emprunte une trajectoire vers le nord, le rendez-vous avec la première neige risque d'être manqué.
Les hics...
Il faut cependant garder en tête que cette neige pourrait avoir de la difficulté à s'accumuler. Pour le moment, les modèles météorologiques ne s'entendent pas sur les quantités exactes attendues. Le mercure qui demeure, somme toute, près du point de congélation brouille les cartes. À de telles températures, la neige tend à être plus lourde et dense, ce qui donne généralement des accumulations moins importantes. Quelques centimètres pourraient tout de même garnir le sol. De plus, la trajectoire du système qui pourrait amener de la neige dans son sillage reste incertaine, et les précipitations sont tributaires de cet itinéraire.