Tornade ou microrafale : sauriez-vous faire la différence ?
Les tornades et les microrafales sont dévastatrices. La seule façon de déterminer leur présence, c'est de se rendre sur place pour analyser les dégâts.
Tornade ou microrafale
Lors d’une situation orageuse, plusieurs phénomènes peuvent être observés. Parmi ceux-ci, la tornade est la plus spectaculaire et la plus dangereuse. Les tornades ont aussi un petit cousin appelé microrafale. En regardant les dégâts causés par ceux-ci, un œil non averti peut les confondre. La tornade est essentiellement issue de la rotation. Les microrafales sont, quant à elles, causées par l’effondrement de la couche d’air.
Les microrafales sont générées par la descente des précipitations et de l’air sec et froid qui s’est infiltré dans le cumulonimbus. Quand la pluie au sommet du nuage commence à descendre et qu'elle rencontre la couche d’air sec, les précipitations s’évaporent. Ce mécanisme a pour effet de refroidir la masse d’air. Cet air devient alors plus dense et malgré les courants ascendants, il s’effondre vers le sol comme l’eau d’un bol qu’on renverserait d’un coup.
-Microrafale
-Macrorafle
Il faut prendre les microrafales très au sérieux, d’abord parce qu’elles sont plus fréquentes au Québec que les tornades, mais aussi parce qu’elles peuvent causer beaucoup de dégâts.
La destruction qu’elles engendrent peut s’étendre sur 4 km avec des vents dépassant les 140 km/h. Contrairement aux tornades, on ne les voit pas venir, ajoutant aux risques, l’effet de surprise.
Cette descente d’air froid s’étend comme un éventail sous le nuage, mais puisque l’orage est en mouvement, elle donne un sens plus homogène aux débris. On remarquera par exemple que les arbres sont tous couchés dans le même sens après le passage d’une microrafale. Quant aux dégâts provoqués par une tornade, ils sont beaucoup plus désorganisés, car le mouvement de rotation propulse les débris dans tous les sens.