Premières neiges : une surprise pour le Québec

Les premières neiges sont souvent très problématiques au Québec. Voici ce qui attend possiblement le Québec.


L'effet de surprise

Les premières neiges causent souvent un véritable cauchemar. L'effet surprise est manifeste, étant donné que les dernières accumulations ont eu lieu en avril. Six mois plus tard, les automobilistes renouent avec la chaussée glissante et les ralentissements. Parfois, les conséquences sont plus graves.

« Les épisodes de neige hâtive donnent lieu à de nombreuses conséquences, explique Réjean Ouimet, météorologue. D’abord sur les routes, parce que de nombreuses automobiles ne sont pas encore munies de pneus d’hiver. D’autre part, la neige est souvent plus lourde en début de saison et lorsqu’elle tombe sur les arbres encore feuillus, les branches peuvent casser et provoquer des pannes de courant. »

CORRIGE

Automne chaud

En moyenne, le Québec reçoit 4,2 bordées en novembre. Du reste, lorsque l'automne est chaud, l'effet de surprise est accentué. Dans le passé récent, l'on retient les années 2019 et 2014. Ces deux mois de novembre ont donné lieu à d'impressionnantes chutes de neige.

« Lors d’un automne chaud, il va y avoir un décalage avant les premières manifestations de neige, estime Réjean Ouimet. Donc, l’adaptation n’y est pas et l’effet surprise des chutes de neige plus organisées en novembre vont être plus dommageables. »

REJ2 HIVER PRÉCOCE

Grosse bordée

En 2019, une grosse bordée a surpris le Québec les 11 et 12 novembre. Des accumulations entre 20 cm et 40 cm ont été enregistrées. Cette tempête a causé de nombreux accidents, un décès et la fermeture de 300 écoles.

REJ3 CAS 2019

Carambolage mortel

Des chutes de neige hâtives peuvent devenir un véritable cauchemar pour les automobilistes. La chaussée particulièrement glissante et les pneus d'été ne font pas bon ménage. En 2014, jusqu'à 30 cm sont tombés un 17 novembre. Un gros carambolage a causé deux décès et trois blessés ont été rapportés.

REJ4 CAS 2014

Avec la collaboration de Réjean Ouimet et de Kevin Cloutier, météorologues.


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