Quand juillet est chaud, août sera...
Le reste de juillet s'annonce chaud. Qu'en est-il de la suite ? La chaleur va-t-elle triompher encore en août ?
Juillet donne le ton
Lorsque la tendance s'installe de façon marquée, elle est difficile à freiner. Un contexte atmosphérique favorable à la chaleur en juillet devrait donner le ton pour le mois suivant. Cette année, malgré la difficile progression de temps chaud depuis le début de l'été, ce scénario semble se concrétiser.
« D’emblée, le chaud semble avoir une meilleure portée pour le mois qui suit, affirme Réjean Ouimet, météorologue. Le mois de juillet, quand il est empreint de chaleur, bénéficie de forces atmosphériques bien organisées : l'anticyclone des Bermudes bien ancré au sud. »
Excellente nouvelle
Nous devons nous rendre à l'évidence : la chaleur attire la chaleur en été au Québec. Dans la grande majorité des cas répertoriés, août suit la tendance que juillet a esquissée.
«Quand on décortique les cas depuis 1990 où le mois de juillet a été plus chaud que la normale, on constate que l’écart en faveur de la chaleur en août est assez grand, estime Réjean Ouimet. Bonne nouvelle : juillet entraîne août vers le chaud. »
Les deux sont chauds
Si l'on compare la performance des deux mois en ce qui concerne la chaleur, les résultats sont partagés. Quand juillet et août sont chauds, impossibles de déterminer lequel des deux l'emporte. En considérant que juin ait été décevant et que le mois suivant cause un grand revirement de situation, la fin de l'été a plutôt tendance à battre en retraite. Ce qui s'est produit au commencement refait surface en août.
« Il y a beaucoup de variations d’un cas à l'autre quand ces 2 mois sont chauds, confirme Réjean Ouimet. La tendance amorcée en juillet s’intensifie ou s’atténue en août en parts égales. Depuis 2010, l’anomalie positive rétrécit en août par rapport à celle observée en juillet, donc le mois d’août est un peu moins performant que son prédécesseur.»
Avec la collaboration de Réjean Ouimet, météorologue.