Quand l'hiver arrive tard, il se termine...
Si l'hiver commence avec un certain retard, est-ce que cela signifie qu'il va s'accrocher ?
Quand la météo punit
Les Québécois ont cette tendance à croire que si la météo est favorable au début de l'hiver, on finira bien par en payer le prix plus tard en février et en mars. Pour que cette situation se produise, deux scénarios doivent se réaliser. D'une part, un virage vers la saison froide qui déroge de la normale ; puis, un frein au réchauffement habituel qui survient en fin de parcours. Ces deux anomalies seraient donc à l'opposé l'une de l'autre.
Possible, mais peu probable
En observant les températures seulement, depuis trente ans, seize mois de décembre ont été plus doux que la normale. Puis, à sept occasions la fin de l'hiver s'est avérée décevante. Dans ce cas, soit février ou mars ont été marqués par du temps plus froid. Puis, à cinq reprises les deux ont été anormalement froids.
Démarre tard, termine tôt...
Depuis 2010, en considérant l'ensemble de l'oeuvre, trois années se distinguent avec des températures plus douces et une neige qui tarde à se manifester. En 2011, 2015 et 2020, un retard de dix à vingt jours a été observé en décembre. Pour les trois cas de figure, l'hiver a pris fin soit à temps, soit en avance. Toutefois, rien ne garantit qu'une bordée surprise ne se manifestera pas à la fin mars ou même au début avril. Depuis 2010, la dernière tempête à survenir dans le sud du Québec sévit autour du 22 mars.
