Record remarquable : des conséquences jusqu’au Québec
Une bonne et une mauvaise nouvelle pour le Québec. Explications.
Hiver doux
La douceur dominante cet hiver a des répercussions partout. Ce temps doux nuit notamment à la formation de glace sur les plans d'eau. Plusieurs patinoires naturelles n'ont pas pu ouvrir cette année, entre autres celles du canal Rideau et de la rivière L'Assomption, dans Lanaudière. Une des conséquences les plus notables est le faible pourcentage de surface glacée des Grands Lacs.
Déficit record
À l'heure actuelle, seulement six pour cent de la surface des Grands Lacs est couverte de glace. C'est un niveau record pour la mi-février. En moyenne, à cette période-ci de l'année, l'on observe autour de 36 % de l'eau gelée. Donc, la glace couvre six fois moins de superficies que la normale.
Deux conséquences
Lorsque le couvert de glace est déficitaire pour les Grands Lacs, cette situation peut avoir des répercussions indirectes pour le Québec. D'abord, les systèmes qui arrivent au Québec en provenance de l'ouest peuvent davantage se gorger en humidité en passant au-dessus de ces immenses étendues d'eau. Toutefois, lorsque le vortex polaire tente une incursion dans la Belle Province, l'eau peut freiner ses ardeurs. Les descentes de froid sont donc moins incisives.
Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue.